Le RPT-UNIR aime-t-il la paix comme il le chante à longueur de journée et chaque fois que l’occasion s’offre à lui? Des sources concordantes alertent l’opinion sur des préparatifs d’actes de violences par les miliciens RPT-UNIR. Des dizaines de miliciens auraient été recrutés pour attaquer des manifestants.
Pour coordonner ces violences dont le but est de faire le maximum de victimes civiles et faire dire que le Togo est en proie à la guerre civile, des jeunes auraient été recrutés. Ils ont été réunis, il y a quelques jours dans une école au quartier Doumassessé.
Au cours de cette rencontre motivée par des désirs machiavéliques, les miliciens ont été répartis en plusieurs groupe et reçu l’ordre de se positionner dans plusieurs quartiers dans la capitale, notamment à Agoè-Zongo, Adéwui, Le Togo, Novissi, Casablanca, Forever et dans les environs de l’aéroport.
«Les milicien seront sous contrôle d’un ancien milicien qui opère depuis le temps d’Eyadéma et d’un chef secteurs des miliciens qui habite le quartier le long des rails à Lomégan. L’ancien milicien dirige une équipe habillée en militaires lors des manifestations de l’opposition. C’est ce groupe qui s’est récemment attaqué aux militants de l’opposition, blessant plusieurs avec des cordelettes et des objets contondants. Ils seront encore opérationnels les mercredi et jeudi à plusieurs endroits de la ville », assurent nos sources.
Selon les informations, la réunion a été organisée par un chef vigile qui habite le quartier Adéwui. Il aurait reçu le soutien d’un proche collaborateur de qui on sait. Celui-ci se serait occupé de l’aspect financier de ce carnage en préparation. Une importante quantité de manchettes, de gourdins cloutés, de cordelettes et de pistolets auraient été stockées dans une maison à Adéwui.
On s’en souvient, c’est dans ce quartier que des miliciens du RPT-UNIR ont attaqué avec des armes blanches des militants et sympathisants du Collectifs Sauvons le Togo (CST) le 15 septembre 2012. Plusieurs personnes avaient été gravement blessées sous les regards « admiratifs » des forces de l’ordre et de sécurité.
C’est le lieu d’interpeller le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame afin qu’il prenne ses responsabilités. Lui qui ne laisse passer aucune occasion sans parler de non-violence, doit œuvrer pour que son discours ne soit pas que de vains mots.