La Synergie des travailleurs du Togo (STT) souffle sa première bougie ce 21 janvier. A cet effet, les responsables de ce mouvement syndical ont animé une conférence de presse pour faire le point d’une année d’action sociale.
Faisant le bilan d’une année de marche, la Coordinatrice de la Synergie, Mme Nadou Lawson a estimé que ce bilan est mitigé car selon elle toutes leurs revendications du début n’ont pas été atteintes. Néanmoins reconnait-elle, nous avons conclu un accord d’étape qui achevé la première phase des négociations le 23 avril avec le gouvernement.
« Cet accord a permis l’octroie d’une allocation forfaitaire de 20 000 et 30 000F pour les agents de l’Etat », a déclaré Mme Lawson avant de poursuivre que la deuxième phase des négociations se clôturera le 07 octobre dernier par un second accord.
Cet accord reconverti les allocations forfaitaires en 2014 en salaire dont une partie relève la valeur indiciaire de 6% et la différence en indemnité compensatrice, a-t-elle confié.
Ce que nous avons obtenu aucune autre centrale syndicale ne l’avaient obtenu avant nous, a clamé pour sa part, Dr Gilbert Tsolenyanu.
Au nombre des acquis de la démarche du STT, Mme Lawson cité justement ces allocations, l’harmonisation de l’âge de départ à la retraite à 60 ans, la réinstauration de l’indemnité de départ à la retraite, l’apurement des arriérés des allocations familiales aux agents permanents, les négociations entre le gouvernement et la famille de Douti pour l’enterrement de cet élève assassiné dans la ville de Dapaong.
Rappelant les circonstances dans laquelle est née la Synergie, Dr Tsolenyanu n’a pas manqué de souligner le rejet dont ils ont été l’objet de la part des centrales syndicales et l’obstination du gouvernement à les taxer soit de manipulés politiquement, soit de groupe illégal.
Il a fallu l’usage de l’arme du travailleur, la grève et son succès pour que le gouvernement ne les reconnaisse comme interlocuteurs crédibles.
Mais alors ils ont déploré le décès tragique des deux élèves de la ville de Dapaong alors que ceux réclamaient le retour de leurs enseignants.