Fermeture des carrières sauvages d’extraction de sable/ Noupokou Dammipi : « L’objectif n’est pas de sanctionner mais de faire prendre conscience à tous des menaces pour l’environnement »
Publié le mercredi 22 janvier 2014 | Telegramme228
Depuis le 1er novembre 2013, le gouvernement togolais a ordonné la fermeture des carrières sauvages d’extraction de sable. Une interdiction pour laquelle avec ses services techniques, le ministère des Mines est passé au contrôle depuis le lundi 13 janvier dernier. Ceci afin de constater si la mesure est respectée. Selon les indications des services techniques que nous avons d’ailleurs eu courant semaine dernière à rencontré au niveau de certaines de ces carrières fermées mais également de celles autorisées à fonctionner, la descente a permis de fermer jusqu’à hier mardi 90% des carrières de sable exploitées en toute illégalité. Information d’ailleurs confirmée par le ministre des Mines et de l’Energie, Noupokou Dammipi qui intervenait mardi sur une radio privée de Lomé.
Selon toujours ses explications, la démarche du gouvernement se veut avant tout pédagogique. « L’objectif n’est pas de sanctionner mais de faire prendre conscience à tous des menaces pour l’environnement », a d’abord indiqué M. Dammipi avant de promettre que, « si un camion est intercepté avec du sable qui provient d’une carrière sauvage, il devra tout simplement rapporter sa cargaison là où il l’a trouvé ».
Après l’arrêt de l’exploitation du sable marin et de ces carrières sauvages, les alternatives offertes aux constructeurs sont la carrière de Dalavé et celle d’extraction du sable lagunaire dirigée par la société SAD (Société Africaine de Dragage), située à Bè Adanlékponsi. L’on indique que celle de Bè pourrait répondre efficacement aux besoins des populations de Lomé et de ses environs alors que celle de Dalavé est mise à la disposition des populations de la préfecture de Zio et environ. On annonce dans la foulée que d’autres structures seront mises en place dans les jours à venir pour le dragage du côté ouest de la lagune de Bè, du Lac Togo et enfin du fleuve Zio.
Toutes ces mesures sont les alternatives trouvées par les autorités pour la préservation de l’environnement.