Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

2eme
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait

2eme
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Togo: l’opposition appelle à de nouvelles manifestations
Publié le lundi 23 octobre 2017  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
2eme jour de manifestation de l`opposition: appel à garder le cap de la mobilisation populaire
Lomé, le 21 septembre 2017. 2eme jour de manifestation de l`opposition: appel à garder le cap de la mobilisation populaire. Un meeting au bas-fond du collège St Joseph a mis fin à la mobilisation du jour, très loin des foules monstres des 6 et 7 septembre derniers. Ces opposants tiennent toujours au "retour à la Constitution originelle de 1992".


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Lomé- L’opposition togolaise a appelé lundi à de nouvelles manifestations le mois prochain contre le régime du président Faure Gnassingbé après deux mois de grave crise politique.
"Nous appelons à trois jours de manifestations les 7, 8 et 9 novembre à Lomé. Nous invitons les Togolais - de l’étranger comme de l’intérieur du pays - à prendre part à ces manifestations pour dire (au président) Faure Gnassingbé que nous ne voulons plus qu’un seul Togolais fasse plus de dix ans
à la tête de ce pays", a déclaré à l’AFP le porte-parole de la coalition de l’opposition Eric Dupuy.
"Et sachant qu’il a déjà fait plus de dix ans, qu’il en tire les conséquences", a-t-il ajouté.
Il a aussi annoncé des meetings à l’intérieur du pays les 28, 29 et 30 octobre et 4 et 5 novembre.
Le calme était complètement revenu lundi à Lomé après deux jours d’échauffourées mercredi et jeudi dans le quartier historique de l’opposition, Bè.
Les forces de sécurité restaient toutefois très présentes dans les villes de Sokodé (centre) et Bafilo (nord), après une nouvelle arrestation dimanche d’un représentant religieux proche du Parti (d’opposition) national panafricain (PNP).
La coalition qui regroupe 14 partis politiques de l’opposition a organisé depuis août, plusieurs marches contre le pouvoir pour demander une limitation
rétroactive du nombre de mandats présidentiels. Elle réclame aussi la démission du président Faure Gnassingbé, à la tête du Togo depuis 2005, et qui a succédé à son père, le général Gnassingbé Eyadéma qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 38 ans.
Le gouvernement a interdit toute manifestation en semaine pour éviter les violences et la paralysie de l’économie mais l’opposition refuse de se plier à cette interdiction.
Seize personnes, dont des adolescents et deux militaires lynchés par la foule, ont ainsi été tuées en à peine deux mois, selon un bilan établi par l’AFP. Les violences ont aussi fait quelque 200 blessés.
Malgré cette escalade, ni le président Gnassingbé, ni aucun chef d’Etat de la région ne s’est exprimé publiquement sur cette crise.
Plusieurs représentants de la région se sont rendus discrètement à Lomé pour s’entretenir avec le chef d’Etat togolais, dont le président béninois Patrice Talon, et vendredi, le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, a déclaré avoir eu un "échange de qualité" avec la présidence.
De leur côté, la France et l’Union européenne ont condamné "fermement les violences récentes qui ont fait plusieurs victimes" et appellent "les parties (...) à entamer un dialogue".
ek/spb/jlb

 Commentaires