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Togo : l’opposition appelle à nouveau à manifester, le gouvernement annule la conférence de l’OIF
Publié le mardi 24 octobre 2017  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Conférence de presse de la coalition de l`opposition appelant à la poursuite des manifestations
Lomé, le 18 octobre 2017. Siège de la CDPA. La coalition de l`opposition dénombre de nouvelles victimes civiles à Sokodé et à Lomé au terme d`une journée violente et annonce le maintien de sa marche du 19 octobre.


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Face à une opposition qui a appelé lundi à trois nouvelles journées de manifestation contre le pouvoir, le gouvernement togolais a décidé de suspendre la conférence de la Francophonie, qui devait se tenir fin novembre à Lomé.

«Le gouvernement togolais (…) informe que la conférence ministérielle de la Francophonie ne pourra plus se tenir à Lomé du 24 au 26 novembre prochain », a annoncé le gouvernement dans un communiqué. Aucune raison n’a été donnée pour l’annulation de cette rencontre internationale. Toutefois, le Togo, qui héberge le bureau régional de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour l’Afrique de l’Ouest, traverse une grave crise politique depuis plus deux mois et doit faire face à une importante contestation sociale.

L’opposition togolaise a appelé lundi à trois nouvelles manifestations les 7, 8 et 9 novembre pour demander la démission du président Faure Gnassingbé et une limitation rétroactive du mandat présidentiel après deux mois de contestation populaire.

«Nous invitons les Togolais – de l’étranger comme de l’intérieur du pays – à prendre part à ces manifestations pour dire (au président) Faure Gnassingbé que nous ne voulons plus qu’un seul Togolais fasse plus de dix ans à la tête de ce pays », a déclaré le porte-parole de la coalition de l’opposition, Eric Dupuy. « Et sachant qu’il a déjà fait plus de dix ans, qu’il en tire les conséquences ».

Il a aussi annoncé des meetings à l’intérieur du pays les 28, 29, 30 octobre ainsi que les 4 et 5 novembre.

«Escalade de la violence»

Seize personnes, dont des adolescents et deux militaires lynchés par la foule, ont été tuées en à peine deux mois, selon un bilan établi par l’AFP. Les violences ont aussi fait quelque 200 blessés.

La semaine dernière, la secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean, a «déploré l’escalade de la violence» dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest, assurant maintenir « des contacts réguliers avec les plus hautes autorités togolaises ainsi qu’avec les partenaires régionaux et internationaux».

Début octobre, la coalition de l’opposition avait « décidé de ne pas rencontrer la mission de l’OIF », en visite au Togo pour faciliter le dialogue entre les deux parties, arguant ne pas vouloir rencontrer la présidente de cette délégation, Aichatou Mindaoudou.

Diplomate et ancienne ministre du Niger voisin, elle est accusée par l’opposition d’avoir facilité l’ascension au pouvoir de Faure Gnassingbé en 2005, dans un climat de forte répression qui avait fait 500 morts, selon les Nations unies.
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