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Investir dans les compétences pour diversifier et renforcer les économies africaines
Publié le jeudi 26 octobre 2017  |  Banque Mondiale


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, pose la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés du CERSA
Lomé, le 06 avril 2017. Université de Lomé, CERSA (Centre régional d`excellence sur les sciences aviaires). Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, conclut une visite de travail de 24h au Togo en touchant du doigt le fonctionnement quotidien du CERSA. L`ouverture de ce Centre a été financé par la Banque mondiale dans le cadre du "Projet des centres d`excellence africains qui soutient l`enseignement des sciences et technologies dans les Universités en Afrique occidentale et centrale via 22 sous-projets. Au CERSA, Makhtar Diop a aussi procédé à la pose de la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés de ce Centre régional, en compagnie du ministre Broohm (de l`Enseignement supérieur du Togo), de Jacob Kokou Tona (Directeur du CERSA) et du Président de l`UL, Pr Kokoroko.


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La dernière édition d’Africa’s Pulse, rapport semestriel de la Banque mondiale qui analyse l’état des économies africaines, consacre un chapitre entier au développement des compétences.

WASHINGTON, 11 octobre 2017 - La croissance économique redémarre en Afrique subsaharienne après le ralentissement des deux dernières années, mais, selon la nouvelle édition d’Africa’s Pulse, un rapport semestriel de la Banque mondiale qui analyse l’état des économies africaines, elle reste fragile et la reprise est modeste.

La région dans son ensemble devrait enregistrer une croissance de 2,4 % en 2017, en hausse par rapport au taux de 1,3 % de l’an dernier. Les perspectives économiques s’annoncent difficiles cependant : inférieure au rythme de l’expansion démographique, cette croissance modérée ne suffira pas pour faire reculer la pauvreté dans la région.

«La reprise économique est là, mais il reste beaucoup à faire pour conforter durablement l’assise de cette croissance », souligne Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. «Sur plusieurs dimensions clés, les progrès sont timides, signe qu’il faut accorder davantage d’importance aux réformes structurelles».

Le rapport constate une perte d’efficience des investissements, en particulier dans les pays dont l’économie fait preuve d’une moins grande résilience. Cela est particulièrement vrai dans le développement des compétences, où les pays doivent comprendre pourquoi ils continuent d’avoir la main-d’œuvre la moins qualifiée au monde alors qu’ils investissent considérablement dans ce secteur (les dépenses d’éducation ayant été multipliées par sept au cours des 30 dernières années).


investissements dans les compétences

Les pays du continent cherchent actuellement à favoriser l’innovation, faciliter l’adoption des nouvelles technologies et atténuer l’impact déstabilisant de certaines politiques. Mais ils doivent aussi impérativement renforcer les compétences de toutes les tranches de leur population.

Le rapport constate cependant des progrès importants ces dernières décennies : le taux de scolarisation des enfants africains n’a jamais été aussi élevé et, en cinq ans, les taux d’achèvement ont plus que doublé dans le primaire et ont été multipliés par cinq dans le premier cycle du secondaire.

De sérieuses difficultés demeurent cependant : pratiquement un enfant sur trois ne va pas au terme de sa scolarité primaire et, dans la plupart des pays, moins de 50 % des élèves achèvent le premier cycle secondaire — et moins de 10 % accèdent à l’enseignement supérieur.

« Malgré le volume des dépenses publiques d’éducation, des millions d’enfants africains n’acquièrent toujours pas les compétences de base pour pouvoir participer activement au marché du travail, signe que le problème des investissements est avant tout d’ordre qualitatif », explique Punam Chuhan-Pole, économiste principale à la Banque mondiale qui a dirigé le rapport Africa’s Pulse.

Investir judicieusement dans les compétences n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Les gouvernements d’Afrique subsaharienne doivent trouver un juste équilibre entre, d’une part, soutenir la productivité et l’inclusion en général et, d’autre part, investir dans les compétences d’aujourd’hui et dans celles de demain.

Une croissance économique solide exige que les prochaines générations maîtrisent les compétences fondamentales. Trop de jeunes Africains quittent l’école sans avoir acquis les notions indispensables pour mener une vie productive. Dans le même temps, les pays ne peuvent pas se permettre de négliger les attentes de la génération en âge de travailler : dans de nombreux cas, moins de la moitié des adultes savent lire et écrire.

Le rapport plaide donc pour des investissements dans les compétences fondamentales de l’ensemble de la population qui, en renforçant simultanément la productivité, l’inclusion et les capacités d’adaptation, constituent une stratégie gagnante.

En s’attelant à la question des retards de croissance et en confortant les compétences socioaffectives des enfants, des jeunes gens et des adultes ainsi que leur maîtrise de l’écriture et du calcul, les pays d’Afrique subsaharienne pourront combler de profondes lacunes dans l’éducation.

« Il ne peut y avoir de croissance durable si la population ne maîtrise pas les fondamentaux que sont la lecture, l’écriture et le calcul — autant de compétences qui permettent à chacun d’être un citoyen accompli et de réaliser ses rêves », avertit David Evans, économiste principal à la Banque mondiale et co-auteur de l’analyse consacrée au développement des compétences dans les pays africains.

Parallèlement à la mise en place d’un environnement propice à des investissements fructueux dans les technologies et l’innovation, une attention particulière doit par ailleurs être portée à la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques.

L’inclusion économique passe par des investissements dans des formations professionnelles ciblées sur les jeunes défavorisés et les travailleurs des secteurs peu productifs. Cela concerne tous les acteurs ruraux des filières agricoles et non agricoles ainsi que les citadins engagés dans un travail indépendant à faible productivité.

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