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L’ADDI ’pose ses conditions’ à l’ouverture d’un dialogue
Publié le vendredi 27 octobre 2017  |  Republic of Togo


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Le parlement togolais entend plancher le 15 septembre sur le projet de loi portant réforme constitutionnelle
Lomé, le 13 septembre 2017. Siège du parlement togolais. Nouvelle suspension de la session extraordinaire de l`Assemblée nationale du Togo. Le parlement togolais entend plancher le 15 septembre 2017 sur le projet de loi portant réforme constitutionnelle. Aimé GOGUE de l`ADDI.


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Pour François Kampatibé, l’un des responsables de l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI, opposition), la récente prise de position du président ivoirien à propos de la crise politique au Togo n’est pas totalement satisfaisante.

‘Ce sont des propos diplomatiques qui n’engagent que lui. Les déclarations d’Alassane Ouattara sont en déphasage avec ce que veut le peuple togolais’, a-t-il déclaré jeudi.

Cet opposant estime que 'ce qui a été fait à l’Assemblée nationale ne participe pas aux réformes politiques réclamées’.

Les députés de la majorité ont adopté récemment un projet de réforme de la constitution qui limite le mandat présidentiel et introduit un scrutin uninominal majoritaire à deux tours.

Le chef de l’Etat ivoirien avait déclaré mardi : ‘Les protagonistes doivent engager des négociations pour aboutir à des modifications constitutionnelles dont le processus ‘est déjà engagé’.

François Kampatibé se déclare cependant favorable à l’ouverture d’un dialogue, ‘mais en posant nos conditions’. Sans donner plus de précisions.

Une partie de l’opposition a profité de l’adoption du projet de réforme pour demander davantage et, notamment, le départ du président Faure Gnassingbé. Une demande anticonstitutionnelle dans la mesure ou le mandat de Faure Gnassingbé s’achèvera en 2020.
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