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Plus de 5 % de la croissance «ne bénéficie pas» à la population dans 4 pays de l’Afrique de l’Ouest (BM)
Publié le vendredi 27 octobre 2017  |  Agence de Presse Africaine


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, pose la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés du CERSA
Lomé, le 06 avril 2017. Université de Lomé, CERSA (Centre régional d`excellence sur les sciences aviaires). Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, conclut une visite de travail de 24h au Togo en touchant du doigt le fonctionnement quotidien du CERSA. L`ouverture de ce Centre a été financé par la Banque mondiale dans le cadre du "Projet des centres d`excellence africains qui soutient l`enseignement des sciences et technologies dans les Universités en Afrique occidentale et centrale via 22 sous-projets. Au CERSA, Makhtar Diop a aussi procédé à la pose de la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés de ce Centre régional, en compagnie du ministre Broohm (de l`Enseignement supérieur du Togo), de Jacob Kokou Tona (Directeur du CERSA) et du Président de l`UL, Pr Kokoroko. Sur la photo, Makhtar Diop.


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Plus de 5% de la croissance économique «ne bénéfice pas à l’ensemble de la population» au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Togo, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) sur les disparités spatiales du développement économique dans ces pays de la sous-région ouest-africaine, rendu public vendredi.



Plus de 5% de la croissance économique «ne bénéfice pas à l’ensemble de la population» au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Togo, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) sur les disparités spatiales du développement économique dans ces pays de la sous-région ouest-africaine, rendu public vendredi.

Dans ce rapport intitulé Géographie du bien-être au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Togo, la Banque mondiale indique que « la forte croissance économique enregistrée dans la sous-région, plus de 5 % par an, ne bénéficie pas à l’ensemble de la population ».

Les données de ce rapport sont issues d’une analyse de quatre enquêtes récentes sur la consommation des ménages. Les auteurs constatent « d’importantes disparités à l’intérieur des quatre pays étudiés », mentionne le rapport.

«Les importantes disparités que révèle ce nouveau rapport dans les quatre pays que nous couvrons nous permettent de mieux comprendre la situation et d’entrevoir les perspectives pour des actions mieux ciblées afin de lutter plus efficacement contre la pauvreté et de favoriser une croissance plus inclusive », souligne Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Togo.

L’Afrique de l’Ouest connaît la plus forte croissance du continent, cependant près de la moitié de la population des pays étudiés, soit plus de 25 millions de personnes, est pauvre et vit avec moins de 1,90 dollars (1.072 Fcfa) par jour en parité de pouvoir d’achat en 2011.

Les enquêteurs lient cette contradiction aux disparités spatiales découlant du développement économique de ces quatre pays. Ils notent qu’à mesure qu’un pays se développe, ses activités économiques se concentrent dans les régions dotées de conditions agricoles et environnementales plus favorables.

Le nord est moins bien doté que le Sud dans les pays côtiers tels que le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo. Ce qui entraîne « une plus forte densité démographique dans ces régions dynamiques, aux dépens des autres régions », poursuit le texte.

Ces inégalités persistantes entre régions pauvres et riches peuvent être une source potentielle de tensions, et affecter à terme la croissance économique du pays ainsi que sa stabilité politique, fait observer la Banque mondiale qui invite les pouvoirs publics à élaborer des politiques de développement et des interventions adaptées.

Le rapport recommande quatre orientations générales pour réduire les disparités géographiques du bien-être tout en stimulant la croissance. Il appelle les gouvernants à favoriser l’urbanisation et augmenter la concentration des activités économiques dans les régions peu développées et à accroître la productivité agricole en améliorant le régime foncier, l’irrigation, l’utilisation d’engrais.

Il recommande en outre le renforcement des transferts budgétaires en faveur des régions défavorisées ainsi que la mise en place des programmes de filets de protection sociale tels que les coupons électroniques et les virements mobiles permettant d’atteindre les populations vivant dans des zones difficiles d’accès.

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