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Au Togo, le pouvoir cadenasse une opposition de plus en plus forte
Publié le samedi 28 octobre 2017  |  Europe 1


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Conférence de presse du ministre Yark pour faire le point de la situation au soir du 18 octobre
Lomé, le 18 octobre 2017. Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile. Conférence de presse du ministre Yark pour faire le point de la situation sécuritaire au Togo au soir du 18 octobre. Le ministre D. YARK.


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La situation se tend au Togo, alors que l'opposition réclame le départ du pouvoir du président Faure Gnassingbé.


Ce jeudi soir, on s’intéresse au Togo, petit pays d’Afrique de l’Ouest. La situation y est très tendue entre l’opposition et le pouvoir.

C’est dans la rue que la tension s’exprime, avec des morts ces derniers jours : au moins 4 mercredi, dont un enfant de 11 ans. Les deux points chauds sont Lomé, la capitale, et la deuxième ville du pays, Sokodé. C’est d’ailleurs là que les choses se sont envenimées, quand un imam très populaire de la ville a été arrêté lundi soir, accusé d’appeler au crime et à la sédition.

Or, cet imam est proche de l’opposant principal au Togo, Tikpi Atchadam. De quoi attiser des braises déjà très rouges car depuis une semaine, il est interdit de manifester en semaine. Deux grandes marches étaient justement prévues mercredi et jeudi, qui ont donc tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Barricades, pneus brûlés, lacrymo et tirs à balles réelles, sans doute de part et d’autre.

C’est une opposition qui monte depuis plusieurs semaines, face à un pouvoir inamovible.

Inamovible, c’est exactement le problème pour certains Togolais : leur président, Faure Gnassingbé, a succédé à son père à la mort de celui-ci en 2005. Eyadéma Gnassingbé était au pouvoir depuis 1967 ! Donc voilà 50 ans que la famille règne. L’opposition réclame depuis longtemps déjà que les institutions changent. Le président a dit "bien-sûr, limitons les mandats présidentiels à 2". Oui, mais sans rétroactivité, ce qui veut dire que Faure Gnassingbé (qui contrôle évidemment tous les leviers du pouvoir), pourrait se représenter en 2020 et en 2025. L’opposition n’est pas d’accord, évidemment, et réclame sa démission.

Mais l'opposition arrive-t-elle à se faire entendre?

De plus en plus auprès de la population, en tous cas. Tikpi Atchadam est charismatique, il vient d’ailleurs du Nord du Togo, qui était traditionnellement plutôt acquis au pouvoir. Il a créé son parti il y a 3 ans. En tout, il y a 14 partis d’opposition qui sont réunis avec cet objectif commun : tourner la page Gnassingbé. Ensemble, depuis la mi-août, ils organisent régulièrement ces marches populaires pour demander de grands changements. Donc tout ça chamboule un peu la donne et crispe le pouvoir, qui serre la vis ces jours-ci.
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