Les FAT, prêtes à tout sacrifier pour leur "chef"

Politique

Publié le lundi 30 octobre 2017 | Global ACTU

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Défilé militaire et civil clôturant la commémoration du 27 avril 2017
Lomé, le 27 avril 2017. Place des fêtes de la Nouvelle Présidence de la République. Les officiels du pays, avec à leur tête le Président Faure Gnassingbé, ont assisté au traditionnel défilé militaire et civil.

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Armée togolaise, Défense & sécurité nationale 2017

Les Forces armées togolaises (FAT) ont encore une fois exprimé au chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, chef des armées, leur soutien « total » aux institutions de la République et leur ferme attachement à sa « politique de paix, de réconciliation et de dialogue ».

C’est en tout cas ce qu’a déclaré le général Félix Abalo Kadanga, à l’occasion de la cérémonie d’hommage rendu ce vendredi au camp Général Améyi à Kara (420 km au nord de Lomé), à trois (3) militaires morts, en présence du chef de l’Etat.

Il s’agit du capitaine Mazamaesso Tangaou, 40 ans fauché en août dernier au Mali, du sergent Aklesso Hélim (35 ans) et du caporal-chef Sizing Atcham Natchamba (26 ans), tous deux (2) morts à Sokodé (337 km au nord de Lomé), dans la nuit du 16 octobre, lorsqu’un Imam a été arrêté.

Selon le chef d’Etat-major général des FAT, la sécurité et la paix seront maintenues à « tout prix » dans les frontières du Togo. « Cette disparition, aussi brutale que prématurée qui vient de saper notre moral, est une occasion pour prendre conscience du rôle délicat qui est le nôtre dans la recherche de la paix et de la sécurité à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre frontières. Ces valeurs qui ont toujours fait la particularité du Togo, doivent être à tout prix maintenues », a-t-il précisé.

Pour les Forces armées togolaises, c’est une leçon, mieux un exemple que les trois (3) frères d’armes leur ont donnée, « en allant jusqu’au sacrifice suprême ».

Le général n’a pas manqué de profiter de l’occasion pour dit-il, appeler les uns et les autres à prendre conscience des nombreux défis à relever dans le maintien de la paix et de la sécurité nationales.

La cérémonie a pris fin avec la traditionnelle élévation au rang de différents titres de l’ordre du Mono à titre posthume, les trois (3) soldats. Et c’est M. Gnassingbé qui s’en est chargé. ... suite de l'article sur Autre presse

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