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Togo/ Construction du barrage Nangbeto : Les populations victimes saisissent la Cour de Justice de la CEDEAO
Publié le lundi 30 octobre 2017  |  L'Alternative


© Autre presse par DR
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Apres n’avoir pas obtenu gain de cause au Tribunal de première instance et à la Cour d’appel de Lomé, les habitants des 21 villages affectés par la construction du barrage hydroélectrique de Nangbeto ont décidé de porter plainte contre la Communauté électrique du Benin (CEB) à la Cour de Justice de la CEDEAO. Ils réclament des dédommagements que la CEB, selon eux, rechigne à payer.

La concrétisation du projet d’exploitation du barrage de Nangbeto conçu par la CEB de 1984-1987, avait procédé à l’expropriation des terres des villages du canton d’Atchinedji dans la Préfecture d’Anie, localité située à 23 km d Atakpamé, à savoir Atchinedji, Kondjenkan, Ayore, Etongnon Copé, Abalo Copé, Agbanite Copé, Akotome Copé, Ognadon Copé, Azonaha Copé, GbegnafeSada, SokonteVossa, GbondjindjiSada, AdjigoHode, Gnado Copé, FoukoteVossa, Badji Copé...

Ces sites regorgent d’immenses richesses et les habitants du canton sont de grands cultivateurs. Selon les victimes, il est de la responsabilité de la CEB de prendre des mesures et de créer des conditions pour que leur relocalisation sur un nouveau site soit effective et selon les normes. Il s’agit notamment de la réhabilitation des populations, de l’indemnisation des cultures pérennes et des terres, de la création d’infrastructures sociales et routières et de l’amélioration de leurs conditions de vie.

A ce titre, avant le début des travaux, la CEB avait pris des engagements auprès des populations locales, notamment l’amélioration du niveau général de vie; la construction de nouveaux habitats modernes, l’indemnisation pour les pertes de terres de plantations et cases; la construction d’écoles, de marchés et dispensaires; une prise en charge sociale et alimentaire pour une durée de 3 ans.

Mais ces promesses n’ont jamais été entièrement honorées par les responsables de la CEB. Aucune politique ni programme de développement conséquents n’ont été mis en place à ce jour dénoncent les victimes. Les habitants sont contraints de louer les terres pour leurs activités agricoles, les maisons construites principalement en terre battue ne résistent pas à l’épreuve du temps, certaines s’effondrent sous l’effet des inondations.

Il faut y ajouter l’exode rural qui affecte les villages à la quête du mieux-être, poussant les jeunes à opter pour des villages voisins. La pauvreté est devenue le lot du quotidien des villageois.

Nous y reviendrons.

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