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Togo : jusqu’à quand tiendra l’équilibre de la terreur ?
Publié le mercredi 1 novembre 2017  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
L`opposition togolaise a encore mobilisé du monde dans les rues de Lomé
Lomé, le 05 octobre 2017. L`opposition togolaise a encore mobilisé du monde sur les principales artères de la capitale togolaise. La manifestation a chuté en bordure de mer, en face de l`hôtel Sancta Maria. Tchikpi Atchadam du PNP était absent au meeting de ce jour. L`opposition envisage de nouvelles mobilisations dans les jours à venir.


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par André Silver Konan
André Silver Konan est un journaliste et éditorialiste ivoirien, collaborateur de Jeune Afrique depuis Abidjan.


Le bras-de-fer qui se joue depuis plusieurs semaines au Togo autour de la réforme de la Constitution ne pourra se terminer que si les différentes parties acceptent de rejoindre la table des négociations. Faute de quoi le pouvoir pourrait faire face à un scénario de type burkinabè, tandis que l'opposition pourrait s'enliser dans une impasse à la burundaise.

Au Togo, la crise sociopolitique se résume à ces quelques mots : équilibre de la terreur. Et elle tient en une question : jusqu’à quand ? Jusqu’à quand le pouvoir sera-t-il en mesure de camper sur sa stratégie, simple mais jusque-là efficace, d’empêcher par tous les moyens les manifestants d’approcher les sièges des institutions névralgiques de la République ? Jusqu’à quand l’opposition persistera-t-elle dans sa stratégie, simpliste mais jusque-là inefficace, consistant à inciter les manifestants à s’emparer des sièges des même institutions ?


Accepter des négociations sous l’égide de l’UA


De fait, en dépit de l’habillage cosmétique portant sur le retour à la Constitution de 1992, les Togolais qui battent le pavé ont une seule obsession : mettre fin au règne des Gnassingbé, un nom qu’ils entendent depuis un demi-siècle. Ceci est le fond du problème et, sans doute, la seule piste vers une sortie de crise.

Des solutions réalistes s’offrent aux protagonistes. La condition première serait que chaque camp accepte d’aller à la table des négociations, sous la facilitation de l’Union africaine.


Un facilitateur – notez que je ne dis pas médiateur – comme le Ghanéen Nana Akufo-Addo pourrait ainsi aider les parties à s’accorder sur l’essentiel, à savoir l’intérêt supérieur du Togo. Les discussions devraient se tenir au Togo entre pouvoir et opposants, pour aboutir à un accord inter-togolais. Celui-ci devrait inclure au moins quatre solutions, lesquelles semblent à portée de main à condition que chacun comprenne qu’en cas d’échec, il court le risque de tout perdre. Comme au poker.

Quatre pistes de sortie de crise

Solution numéro un : retour à la Constitution de 1992. Il est nécessaire que le bout de phrase qui nourrit tous les fantasmes – « En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats » – soit inscrit dans le texte, parce qu’il sera son « fétiche » protecteur à l’avenir.

Solution numéro deux : formation d’un gouvernement d’union nationale avec un Premier ministre de consensus, acceptable par tous. Son gouvernement compterait des ministres du camp au pouvoir, de l’opposition et de la société civile (pour des postes sensibles) et devrait aussi bien poursuivre les chantiers de développement déjà lancés que conduire les réformes institutionnelles nécessaires pour un Togo véritablement démocratique (refonte de la commission électorale, indépendance de la justice, lutte contre la corruption…).

... suite de l'article sur Jeune Afrique




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Publié le: 1/11/2017  | 


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