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Togo/Pr Dodzi Kokoroko aux journalistes: «Nous avons du chemin à faire ensemble … Nous devons communier ensemble»
Publié le lundi 6 novembre 2017  |  Nouvelleafrique.info


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, pose la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés du CERSA
Lomé, le 06 avril 2017. Université de Lomé, CERSA (Centre régional d`excellence sur les sciences aviaires). Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, conclut une visite de travail de 24h au Togo en touchant du doigt le fonctionnement quotidien du CERSA. L`ouverture de ce Centre a été financé par la Banque mondiale dans le cadre du "Projet des centres d`excellence africains qui soutient l`enseignement des sciences et technologies dans les Universités en Afrique occidentale et centrale via 22 sous-projets. Au CERSA, Makhtar Diop a aussi procédé à la pose de la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés de ce Centre régional, en compagnie du ministre Broohm (de l`Enseignement supérieur du Togo), de Jacob Kokou Tona (Directeur du CERSA) et du Président de l`UL, Pr Kokoroko.


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Un panel composé de professeurs de l’Université de Lomé (UL) ont animé, ce vendredi 03 novembre 2017, à Lomé, un atelier d’information à l’endroit des professionnels de médias.

A l’initiative du jeune président de l’UL, Pr Dodzi Kokoroko, cette rencontre s’inscrit dans la droite ligne de la dissémination des conclusions et recommandations du récent colloque international de Lomé.

Organisé par le Centre de Droit Public (CDP) de l’Université, les 13 et 14 octobre 2017, ce colloque a porté sur le thème : «les vingt-cinq ans de la Constitution de la IVème République Togolaise, 14 octobre 1992 – 14 octobre 2017 ».

L’occasion a été pour ces intellectuels d’éclairer la lanterne des journalistes sur un certain nombre de thématiques qui reviennent sur toutes les lèvres, et qui alimentent de plus belle les débats, ces derniers temps. Il s‘agit entre autres de la Constitution de 1992, la limitation du mandat, la rétroactivité de la loi et les violences politiques.

Très satisfait de l’engouement suscité, par les communications et les échanges ayant meublés cet atelier, au près des journalistes participants, le président de l’UL a clôturé les travaux en leur adressant un message fort et on ne peut plus expressif.

«J’ai aimé la qualité et la sincérité des débats en toute cordialité. Je me rends compte que nous avons du chemin à faire ensemble. … Nous devons communier ensemble», a indiqué le Pr Kokoroko, dès l’entame de son propos.

Nous n’avons pas pu éplucher toutes les questions sensibles, a-t-il poursuivi, mais nous nous retrouverons certainement.

«Je vois d’ailleurs qu’à travers des articles de presse sensationnels on nous parle de la CPI et du maintient de l’ordre public. Il serait intéressant que l’on puisse revenir sur le maintien de l’ordre et la Cour pénale internationale, ainsi que sur les violences politiques et cette cour », a déclaré Pr Dodzi Kokoroko.

Dans la suite de son mot de clôture, il est revenu à la substance même de ce qui a été au cœur des débats :

« A la vérité, on se rend compte que nous souffrons d’une maladie grave qui s’appelle le constitutionnalisme aigu et nous en mourrons au jour le jour et petitement par l’ignorance devant les concepts juridiques qui structurent la vie politique », a-t-il fait constater avant de se demander « D’où viendra le salut ? ».

Pour lui, la solution passe d’abord par le droit car soutient-il, le droit pourrait servir de marqueur à cette frontière entre le juste et l’injuste.

« Le droit pourrait également servir de marqueur à cette frontière, entre la démocratie pluraliste que nous appelons de tous nos vœux et la démocratie populiste qui nous saisit de temps à autre», a-t-il ajouté.

Pour conclure son propos, le message du Professeur Agrégé en Droit à l’endroit de la mouvance présidentielle et à l’opposition est fort : «Constitution sans valeur consensuelle n’est que ruine de la République».

Gabriel Blivi/Nouvelleafrique.info

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