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Les raisons de l’interdiction des marches à Sokodé et Bafilo, selon Damehame Yark
Publié le mercredi 8 novembre 2017  |  Global ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Conférence de presse du Gouvernement togolais pour faire le point de la situation sécuritaire dans le pays au terme de la seconde journée de marche empêchée de l`opposition togolaise
Lomé, le 19 octobre 2017. Ministère de la Sécurité. Conférence de presse du Gouvernement togolais pour faire le point de la situation sécuritaire dans le pays au terme de la seconde journée de marche empêchée de l`opposition togolaise. Officiellement, le Gouvernement annonce zéro blessé et zéro décès à l`issue de cette journée, contrairement à l`opposition qui fait état d`au moins 03 morts par balles, 80 blessés (dont 44 par balles) et 55 arrestations. D. Yark


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La coalition des 14 partis politiques de l’opposition a encore manifesté ce mardi dans les rues de plusieurs localités du pays, y compris à Lomé, la capitale pour exiger le retour à la Constitution de 1992.

Ces marches en semaine, les premières depuis la levée de l’interdiction du gouvernement, n’ont pas pu avoir lieu dans deux (2) villes primordiales pour l’opposition, à savoir Sokodé et Bafilo, considérées comme les fiefs du leader de la contestation, Tikpi Atchadam.

Et pour cause. Selon des informations, tous ceux qui ont tenté de rallier les lieux de rassemblement pour la cause de ces manifestations, ont été tout simplement passés à tabac par des militaires déployés dans plusieurs quartiers des deux villes de l’intérieur du pays.

Joint par la radio BBC ce jour, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le colonel Damehame Yark, a justifié cet agissement des militaires à Sokodé.

«Il y a des armes qui sont en circulation. Les armements des militaires qui ont été tués et du commissariat cassé ont été emportés et jusqu’à présent, on ne sait pas qui les détient », a déclaré le ministre selon qui tant qu’on ne sait pas qui détient ces armes et munitions, il est « plus prudent et plus judicieux » qu’on ne manifeste pas à Sokodé.

Qu'en est-il de Bafilo où on parle des mêmes empêchements subis par les militants et sympathisants de l'opposition? Les mêmes raisons s'appliquent-elles?

Et pourtant ce lundi, le gouvernement, par un communiqué, a décidé de mesures d’ « apaisement » pour, dit, assurer d’une part la préservation et le respect effectif de la liberté de manifestation et d’autre réaffirmer la détermination du gouvernement à promouvoir le retour au calme ainsi qu’un climat d’apaisement et de sérénité indispensable pour la recherche de solutions crédibles et durables à la question des réformes politiques.
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