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Quid de la complotite internationale indexée par l’opposition?
Publié le mercredi 8 novembre 2017  |  Aujourd8


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Robert Dussey et Marcel de Souza visitent des institutions de la CEDEAO domiciliées au Togo
Lomé, le 15 juillet 2017. Les institutions de la CEDEAO basées au Togo ont reçu la visite du Pr Robert DUSSEY, ministre togolais des Affaires étrangères (en sa qualité du président du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la CEDEAO). Le président de la Commission de ladite organisation, Marcel Alain de SOUZA, a guidé cette série de visites et a salué l’initiative du ministre DUSSEY dont l’objectif était de prendre le pouls du fonctionnement de ces institutions.


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Depuis ce 19 août 2017, rien ne va plus pour le président Faure Gnassingbé, qui subit les bourrasques d’une opposition, réveillée de son sommeil catalytique, par un quinquagénaire : Tikpi Atchadam.

Courant septembre, notamment, les 6 et 7, et en octobre, les brèves accalmies alternaient avec des manifestations, monstres que mâtent dans le sang les securocrates du pouvoir. Ce n’est plus le Togo maritime, notamment Lomé, kpalimé, traditionnels bastions de l’opposition, en particulier Lomé, qui sont le foyer incandescent de cette fronde ant-Gnassingbé, mais, de plus en plus, tout le pays y compris le Nord, ce fameux Nord, fief de la fratrie présidentielle, crime de Lezé-dynastie, s’il en est ! La preuve pas Sokodé, ce 7 novembre 2017 : hier, en dépit de la libération de 42 militants de l’opposition, en dépit du discours rassérénant du pouvoir, une immense foule bigarrée a encore serpenté dans les rues de localités togolaises et défié tout ce que le pouvoir compte de porte-flingues et de gros bras pour exiger le solde de «50 ans de dictature sanguinaire» : par le départ de Faure Gnassingbé. Sokodé, d’où est natif Tikpi Atchadam et Bafilo ont été hier, les lieux par excellence de ces itératives marches de l’opposition.

Des manifestants, qui ont subi la foudre des militaires, qui s’en sont donnés à cœur joie en réprimant dans le sang, ces populations, qui n’ont exprimé qu’un droit : celui de donner la chance à l’ex-Suisse de l’Afrique, de s’offrir tout ce que les voisins ont obtenu : une alternance, impossible depuis un demi siècle. Arrestations, bastonnades et blessures ont été les répliques du pouvoir, ce qui a rendu Sokodé, déserte hier dans l’après-midi, les boutiques étant restées closes, et les manifestants ayant fui la répression.


Détail important à cette énième montée de l’encéphalogramme de la rue togolaise : si le retour à la constitution de 1992 est exigé sans condition, de même que la sortie du président Faure, on sent de plus en plus poindre une logorrhée anti-complot international. Les pancartes, et les propos de manifestants incriminent en fait la communauté internationale, à minima d’une prudence poltronne, à maxima de complicité d’avec un pouvoir, de plus en plus contesté. Exception faite, du ministre des affaires étrangères de Gambie, qui a osé dire à Faure de partir, et l’ex-président Olesegun Obasanjo, qui a affirmé, sans le désigner «qu’après 10 ans de pouvoir, il faut partir», honni qui mal y pense, tous ceux qui prétendent aller au chevet du Togo, proposent des scénarios qui ont l’heur d’agacer, soit l’un ou l’autre des camps.

Ainsi, si le président de l’UA, le Guinéen Alpha Condé tente de concilier les positions, il n’est pas encore parvenu à un résultat tangible. Idem pour l’Ivoirien Alassane Ouattara, qui essaie aussi, de décrocher la médiane entre pouvoir et opposition. Le Béninois Patrice Talon, proche du dossier togolais fait ce qu’il peut, mais hélas, bute à la méfiance de l’opposition. Seul peut-être le Ghanéen Nana Akufo Addo, parvient à avoir l’oreille attentive des différents «belligérants», encore que son plan de laisser Faure jusqu’en 2020 et de na pas se représenter ne trouve ni aval chez les Gnassingbéphiles ni chez les partisans de Jean-Pierre Fabre et Cie. Et la France dans tout ça ? Si Tikpi Atchadam, fait un appel du pied à Emmanuel Macron, c’est qu’il espère un petto, un geste qui pencherait en faveur de sa coterie revendicationnelle et politique.
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