Devant les militaires au camp Témédja le vendredi 10 novembre dernier, Faure Gnassingbé a accusé les leaders de l’opposition d’être responsables des répressions que subissent les populations togolaises lors des manifestations pacifiques de rue. Il a ensuite presque appelé les militaires à protéger son fauteuil. Des propos que condamne l’Association des victimes de la torture au Togo (ASVITTO) dans cette déclaration. Lecture !
Déclaration de l’ASVITTO relative au discours du chef de l’Etat adressé aux militaires lors de son passage au camp militaire de Témédja
L’ASVITTO condamne avec fermeté ces propos et convie le Président de la République à tenir des discours d’apaisement dignes d’un père de famille d’une nation en crise.
Dans l’histoire de la nation Togolaise, il est écrit dans l’article 58 de la loi fondamentale relative au Pouvoir Exécutif que : « Le Président de la République est garant de l’unité nationale ». Cette disposition constitutionnelle confère l’obligation au Chef de l’Etat de se mettre au dessus de la mêlée et donc se garder de toute position tendancieuse qui est de nature à apporter des divisions profondes ou dangereuses à la paix sociale entre les différentes composantes de la Nation Togolaise.... suite de l'article sur Autre presse