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Togo: l’opposition dénonce une "déclaration de guerre" du président Gnassingbé
Publié le mardi 14 novembre 2017  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
CAP 2015 et le PNP unissent officiellement leurs forces
Lomé, le 22 août 2017. IBIS HOTEL. Conférence de presse conjointe de CAP 2015 et du PNP. Officiellement, les deux entités fusionnent leurs forces pour mieux contrer le pouvoir UNIR. Brigitte Johnson de la CDPA.


Fichier joint:
3ème Déclaration du G5 sur la crise des réformes au Togo
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L’opposition togolaise a qualifié mardi de "déclaration de guerre", les récents propos du président Faure Gnassingbé accusant ses détracteurs d’être responsables des violences des manifestations
de ces derniers mois, et a réclamé une "enquête internationale sur les crimes qui se produisent au Togo".


Les leaders d’une coalition de 14 partis politiques ont accusé le chef de l’Etat d’avoir "déclaré la guerre au peuple togolais" avec l’intention "de semer les germes de la division et de la haine dans le but de dresser l’armée contre le peuple".


Ils ont dénoncé "le caractère irresponsable, belliqueux et antipatriotique" de ses propos, lors d’une conférence de presse à Lomé. Le président Gnassingbé avait affirmé vendredi que l’opposition était responsable des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre qui ont fait au moins 16 morts - selon un décompte de l’AFP - en deux mois et demi de mobilisation populaire contre son régime.



"Ceux et celles qui organisent ces manifestations portent la lourde
responsabilité des victimes que les participants ont faites et des dégâts qu’ils ont causés", avait-t-il déclaré lors d’une visite dans un camp militaire.


Il avait également renouvelé à l’armée sa "confiance totale" pour "répondre à toutes menaces ou actions terroristes qui pourraient toucher notre nation". Les opposants ont réclamé "l’appui" de la communauté internationale afin de "mettre en place une commission d’enquête internationale sur les crimes qui se produisent au Togo depuis plusieurs mois".

Ils accusent de leur côté les autorités d’avoir orchestré une "répression sauvage" dans le nord du pays - longtemps réputé être un fief électoral du pouvoir - tout en appelant officiellement au dialogue.


L’opposition organise depuis août des marches quasi-hebdomadaires pour demander la démission du président Gnassingbé, à la tête du Togo depuis 2005. Il a succédé à son père, le général Gnassingbé Eyadèma, qui a dirigé sans partage le pays pendant 38 ans.


De nouvelles manifestations sont prévues sur trois jours la semaine
prochaine.

Des émissaires du président ghanéen Nana Akufo-Addo ont rencontré mardi des leaders de l’opposition dans une nouvelle tentative de médiation, a indiqué à l’AFP Fulbert Attisso, président du parti d’opposition Togo Autrement. M. Akufo-Addo s’était lui-même déjà rendu à Lomé le 5 novembre pour s’entretenir avec son homologue togolais de la crise qui secoue le pays.


ek/cl/sba



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Publié le: 10/11/2017  | 


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