Togo/Une délégation ghanéenne pour baliser la voie à un dialogue entre pouvoir et opposition

Diplomatie

Publié le mercredi 15 novembre 2017 | La Voix de la Nation

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Nana Akufo-Addo rencontre ses compatriotes établis en terre togolaise, dans le cadre d`une visite de 3 jours
Lomé, le 03 mai 2017. Tente du Radisson Blu Hôtel 02 février de Lomé. Nana Akufo-Addo rencontre ses compatriotes établis en terre togolaise, dans le cadre d`une visite de 3 jours. Grande communion entre des ressortissants ghanéens et leur Président.

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Foi et traditions au service de la politique à Afagnan ce 09 novembre 2017

- 11/11/2017

Dans le dossier

Activités des partis politiques 2017

Les lignes commencent par bouger quant à la tenue du dialogue annoncé par le Gouvernement en vue d’une sortie de crise au Togo. Mardi, une délégation de la coalition des 14 partis de l’opposition conduite par Jean Pierre Fabre, a rencontré à Lomé, des émissaires du président ghanéen Nana Akufo-Addo. La délégation ghanéenne conduite par le ministre de la sécurité Albert Kan-Dapaah, a également échangé avec le pouvoir en place afin de parvenir à un consensus sur quand, comment et où se tiendra le dialogue tant attendu.

Les tractations sont donc en cours mais pour l’heure, les échanges ne se focalisent que sur les préalables pour aboutir à l’ouverture du dialogue entre le pouvoir et l’opposition. « Nous avons abordé les préliminaires d’un dialogue, nous avons discuté du cadre du dialogue, mais nous ne sommes pas encore dans la discussion proprement dite », a indiqué Jean-Pierre Fabre à l’issue de la rencontre.

«Nous avons fait des propositions, la délégation ghanéenne va les présenter au pouvoir en place et on verra la suite», a ajouté le chef de file de l’opposition.

Le chef de la délégation ghanéenne a estimé que l’heure est venue pour qu’un dialogue se tienne entre le pouvoir et l’opposition car selon lui, ce qui se passe au Togo inquiète toute la sous-région qui n’est pas prête à vivre un nouveau foyer de tension. « Nous avons rencontré l’opposition pour voir comment ce cadre de dialogue pourrait être créé. Nous irons aussi nous entretenir avec le pouvoir et nous osons croire qu’à la fin de cette démarche, nous ressortirons avec des conclusions qui vont nous permettre de savoir comment, quand et où nous pouvons tenir ce dialogue. C’est la sous région entière qui est préoccupée par la situation actuelle au Togo et nous prions pour que la paix revienne dans le pays », a déclaré à la presse, Albert Kan-Dapaah.

Il faut souligner que c’est le chef de l’État ghanéen qui a été mandaté par ses pairs de la sous région pour discuter avec les acteurs de la classe politique togolaise afin de trouver une solution à la crise sociopolitique qui secoue le Togo depuis le mois d’août dernier.

Certaines discussions ont déjà eu lieu avec les différents acteurs politiques notamment au Ghana et à Lomé. ... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires