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Au Togo, l’Église soutient les enfants affectés par le sida
Publié le jeudi 16 novembre 2017  |  La Croix Afrique


© Autre presse par DR
Lutte contre le VIH-SIDA


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Caritas Togo soutient les orphelins et les enfants en situation de fragilité, touchés par le VIH/sida sur l’ensemble du territoire national.

À Kouvé, à environ 70 km au nord-est de Lomé, la capitale du Togo, Mme Adjovi, mère de cinq enfants dont deux séropositifs, aurait du mal à s’en sortir sans l’appui financier de l’Organisation de la charité pour un développement intégral (OCDI), liée à la Caritas au Togo. Les subsides versés par l’association l’aident à faire fonctionner son commerce.

Grâce à ce financement, accordé dans le cadre du projet « Lumière et Vie » de la Caritas, elle peut « acheter et revendre des chaussures ». « Avec les revenus que je perçois », détaille cette veuve de 35 ans, contaminée par son ancien conjoint, « je peux pourvoir aux besoins de ma famille ».

Comme elle, plusieurs milliers de personnes bénéficient de l’aide de l’OCDI sous forme d’appui à une activité économique en vue de la prise en charge des enfants affectés par le sida ou porteurs de la maladie ou de soins de santé.


Plusieurs centres consacrés aux séropositifs

Le projet Lumière et Vie a pour objectif « la pérennisation de la qualité de la vie des orphelins et enfants vulnérables (OEV) infectés ou affectés par le VIH/sida », indique le secrétaire général de Caritas Togo, le père Benoît Hodanou. Pour cela, il existe plusieurs lieux  : les centres Saint Luigi Scrosoppi à Kouvé, SAR Afrique à Kara et « Vivre dans l’espérance » à Dapaong.

Ce programme vise à faciliter l’accès au service de prise en charge médicale et nutritionnelle, à réduire les troubles psycho-affectifs, à renforcer la capacité économique des familles d’accueil et à réduire les cas d’infection du VIH. Selon son coordinateur, le docteur Komla Kutowogbe, ce projet a permis de prendre en charge 1 776 enfants dans les trois centres, entre janvier et juin dernier.

Cette deuxième étape du projet Lumière et Vie (2017-2019) fait à la suite de la phase pilote qui a permis la prise en charge de 5 029 personnes vivant avec le VIH et 3 894 enfants, de 2014 à 2016.

« Avec les traitements et l’accompagnement psychologique que j’ai reçus au centre de Kouvé, je suis arrivée à accepter petit à petit mon statut sérologique et à en vivre mieux », confie Akossiwa, 28 ans.


Surmonter traumatismes et discriminations

Les patients ont en effet souvent du mal à accepter leur maladie, confirme le docteur Kutowogbe, mais ils recouvrent la confiance et suivent les traitements grâce à la méthode dite « boîte à mémoire », qui est une démarche d’accompagnement initiée par le Centre de recherche de Sinomlando en Afrique du Sud.
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