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L’Afrique cherche à mieux collecter les droits d’auteurs
Publié le vendredi 17 novembre 2017  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku, Parfait & Abalo
AGOA FORUM 2017 à Lomé: ouverture ce mercredi de la session ministérielle regroupant les ministres du Commerce des Etats éligibles à l`AGOA
Lomé, le 09 août 2017. Grande tente du site du Radisson Blu Hôtel. 2eme jour de l`AGOA FORUM 2017. Le Premier ministre togolais Selom Komi KLASSOU ouvre les travaux de la session ministérielle regroupant les ministres du Commerce des Etats éligibles à l`AGOA, devant une kyrielle d`officiels togolais et de représentants de délégations venues de 37 pays. M. KLASSOU représentait à cette ouverture le Président togolais Faure Gnassingbé. Agboti Yao, artiste togolais de la chanson.


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La collecte mondiale des droits d’auteur atteint un record en 2016, quelque 9,2 milliards d’euros, pour le plus grand bonheur des musiciens et des artistes. Mais un continent est à la traîne, c’est l’Afrique, avec environ 1% du total des droits collectés. Les sociétés de droit d’auteur existent pourtant, mais leurs dirigeants ont souvent beaucoup de mal à convaincre les gouvernements de leur utilité.

Le droit d’auteur est réputé être un droit noble, mais en Afrique cette noblesse n’oblige pas grand monde, et le droit d’auteur est souvent bafoué. C’est pourquoi la Cisac, la Confédération internationale des sociétés d’auteurs, se bat pour protéger les artistes. Irène Viera est la présidente du Comité Afrique de la Cisac ainsi que du Bureau ivoirien des droits d’auteurs. Son travail consiste à sensibiliser les dirigeants politiques : « Il y a une étude qui concerne l’Afrique et notre souci c’est de divulguer ces études pour bien faire comprendre aux gouvernants que ce secteur est également un secteur à forte potentialité économique. Je pense qu’une fois que ce sera bien compris, on n’aura pas de soucis à avoir les moyens de combattre, dans tous les pays africains, cette gangrène qui appauvrit les artistes. »

En l’occurrence la gangrène c’est l’ignorance. Seuls 40% des radios et télévisions africaines paient les droits d’auteurs. Et le mal touche aussi la Côte d’Ivoire. Irène Viera : « On a deux tendances. En règle générale, ce sont des personnes bien nanties, haut placées et difficilement influençables par les sociétés que nous sommes, qui peuvent créer les télévisions. Ou alors, ce sont des institutions publiques comme des mairies, des communes, qui ont de petites radios, mais vraiment tellement petites, qu’elles ont à peine de quoi boucler leur budget. Et là, nous sommes dans une situation difficile, nous avons beau interpeller, assigner, rien n’y fait. »
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