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Non, l’Africain ne peut être étranger en Afrique et y être vendu comme esclave (Déclaration de PAX AFRICANA sur la Libye)
Publié le lundi 20 novembre 2017  |  PAX AFRICANA


© aLome.com par Parfait
Edem Kodjo, politique, littéraire et professeur d`Université.


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DECLARATION N°06/2017:

La diffusion ces derniers jours d’images de vente aux enchères de migrants sur le territoire libyen défraie la chronique et suscite l’émoi à juste titre en Afrique comme dans le reste du monde.



Conséquence exécrable de l’instabilité chronique dans laquelle gît la Libye depuis l’assassinat le 20 octobre 2011 de son dirigeant de l’époque Mouammar Kadhafi, la vente ignoble et abominable de migrants rallonge la sinistre liste de crimes impunis dans cet Etat depuis plus de 6 ans. C’est le moment de prendre le taureau par les cornes et d’accélérer le processus de rapprochement des factions rebelles hétéroclites et parfois terroristes qui ont pris possession du territoire libyen ces dernières années.


PAX AFRICANA encourage vivement l’UA (Union Africaine) à prioriser dans son agenda le retour à la paix durable et à la stabilité en Libye. Si la crise militaro-politique en Libye se prolonge, l’instabilité des Etats d’Afrique sub-saharienne va aller crescendo avec l’accentuation de la circulation d’armes de petits et gros calibres entre des frontières poreuses. Le péril terroriste va devenir plus pesant, les trafics d’êtres humains et de stupéfiants vont s’intensifier par la même occasion et ruiner les efforts de croissance opérés au cours de la décennie qui s’achève dans plusieurs Etats du Sud du Sahara. Ce qui se passe en Libye est inimaginable et inacceptable. En quel siècle vivons-nous?




En Libye comme dans plusieurs Etats du Maghreb, il est temps d’arrêter les traitements dégradants infligés aux migrants d’Afrique sub-saharienne. Les reconduites fréquentes d’Africains dans des conditions bafouant toute dignité humaine et le mépris absolu des droits élémentaires de l’Homme ne grandissent pas leurs auteurs ; et l’image d’unité que tente d’offrir l’Afrique au reste du monde devient évanescente.
Les Etats membres de l’UA ne peuvent officiellement professer la libre circulation de biens et des personnes sur le continent noir et s’ostraciser en même temps en réservant des traitements au faciès à une partie des immigrés présents sur leur territoire. L’unité, le développement de l’Afrique réclament de nous Africains au quotidien des actes concrets et positifs. Halte au racisme et à l’esclavagisme !




Fait à Lomé, le 21 novembre 2017



Ayant pour fondateur Edem K. KODJO (ancien Secrétaire général de l’OUA -devenue Union Africaine-, ancien Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO, Membre du Groupe des Sages de l’UA), «PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent. «PAX AFRICANA» est basée à Lomé (capitale du Togo, en Afrique occidentale).


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