La Journée de l’industrialisation de l’Afrique célébrée au Togo

Économie

Publié le mardi 21 novembre 2017 | La Voix de la Nation

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Ouverture de la 6è édition du Forum sur les investissements hôteliers en Afrique
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L’importance de l’industrie pour le développement d’un pays est encore une fois mise en relief ce 20 novembre, à l’occasion de la célébration de la journée de l’industrialisation de l’Afrique pour le compte de cette année.

« Développement industriel africain : une condition préalable pour une zone de libre échange continental efficace », c’est le thème qui a retenu l’attention pour cette célébration dont les manifestations officielles ont eu pour cadre, les installations de la Société WAFO Industry dans la zone portuaire à Lomé.

Le ministre Yaovi Attigbé Ihou en charge de l’industrie et du tourisme a salué la pertinence du thème retenu en soulignant que l’industrialisation reste un des moteurs de croissance et un défi pour le continent africain.

«L’industrialisation de l’Afrique doit donc demeurer au cœur des politiques de développement et une condition sine qua non en vue de la réalisation d’une croissance inclusive et durable », a-t-il indiqué.

Pour parvenir à ce pari, dit-il, il est important d’instaurer une Zone de libre échange à l’échelle continentale (ZLEC). Il s’agit en d’autres termes, de développer les échanges sud-sud.

La décision de la mise en place de cette zone a été d’ailleurs déjà prise par les dirigeants africains lors de la 25ème session ordinaire de la conférence de l’Union Africaine tenue à Johannesburg en Afrique du Sud. Le souci est de créer un seul marché continental pour les biens et services, la libre circulation des hommes et femmes d’affaires et des investissements en vue de développer le commerce intra-africain.

« Selon les études de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), la ZLEC permettra à terme la création d’un marché intégré à 54 pays avec des consommateurs de plus d’un milliard de personnes, large marché qui sera exempté de droits de douanes et des barrières non tarifaires », a ajouté le ministre Ihou.

A ce jour, le décollage des économies africaines est considérablement ralenti par une forte concurrence que subissent les produits sur le marché international.

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