« Monsieur le président de la République, faites quelque chose. En quelques minutes, vous pouvez permettre à l’espoir de renaître. Tout le monde a les yeux rivés sur vous ». Ceci est un extrait de la lettre ouverte que l’association des auteurs poètes et écrivains du Togo a adressée au chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé.
Pour remettre le Togo sur les rails, les hommes et femmes de cette organisation recommandent «vivement» à M. Gnassingbé de former un « gouvernement d’union nationale avec à sa tête un Premier ministre consensuel de l’opposition ».
Ils ajoutent que le dialogue est incontournable, vu la persistance de la crise sociopolitique. Pour eux, si un leader de l’opposition refuse la voie du dialogue et ne demande que le départ immédiat du président de la République de son poste, il n’est pas réaliste mais populiste.
Les poètes et écrivains du Togo ont dans leur courrier au n°1 Togolais, aussi dénoncé la « banalisation » de la crise et la « tentative d’abêtissement » du peuple face aux affaires de la République.
Selon eux, ce n’est plus un secret pour personne que le Togo est aujourd’hui en difficulté. Sur le plan économique, écrivent-ils, la misère devient de plus en plus criarde, faute d’emplois. Pendant ce temps, «une poignée de Togolais éhontée et qui se croit tout permis, veut être heureux toute seule ».
Sur le plan social, l’association fait observer que les concours de recrutement dans la fonction publique sont devenus très rares mais d’un autre côté, « beaucoup de retraités ne sont pas remplacés ».
Autre secteur malade, pointent-ils du doigt, l’éducation. « Personne ne sait ce qu’est devenue la réforme de l’éducation de 1975. Les états généraux censés trancher sur les problèmes auxquels sont partenaires du secteur, sont reportés sine die », regrettent-ils.
Sur le plan sanitaire, les centres de santé sont devenus des « mouroirs », relèvent-ils. Et pour boucler la boucle, la politique qui se veut la gestion des biens d’une communauté ou d’un pays, est devenue au Togo « un laboratoire où s’expérimentent toute sorte de vices et de crimes par les leaders, qu’ils soient de l’opposition ou du parti au pouvoir ».... suite de l'article sur Autre presse
Danse, musique, chants et apartés dans la marche du 16 novembre à Lomé Publié le: 17/11/2017 |