Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Plus du tiers de femmes âgées de 20 à 24 ans dans les pays à revenu faible et moyen sont mariés avant 18 ans (FEDDAF-Togo)
Publié le vendredi 1 decembre 2017  |  Xinhua


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
3ème édition de la Foire aux droits de la femme organisée par le GF2D et le FNUAP-Togo
Lomé, du 22 au 24 août 2017. Marché de Hédzranawoé. «Autonomisation de la femme dans un monde en pleine mutation: Planète 50-50». Thème choisi par le Groupe de Réflexion et d’Action Femme, Démocratie et Développement (GF2D) pour la 3ème édition de la Foire aux droits de la femme organisée à Lomé.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La présidente du conseil d'administration de l'ONG "Femmes, droit et développement en Afrique" (FEDDAF-Togo), Mawulé Dadjo Balé, a indiqué jeudi que "plus du tiers de femmes âgées de 20 à 24 ans dans les pays à revenu faible et moyen sont mariés avant 18 ans et près de 12% avant l'âge de 15 ans".

Selon les estimations du FNUAP, 15,1 millions de filles deviendront des épouses d'ici 2030 si rien n'est fait pour inverser la tendance actuelle. "Les mariages précoces sous toutes ses formes (mariages traditionnel et arrangé ou échangisme) constituent une violation des droits de l'enfant en général et des droits de l'adolescente en particulier", a-t-elle relevé lors d'un atelier national de validation du rapport de l'étude sur les mariages précoces.

Elle a indiqué que malgré les discours officiels sur le phénomène, le drame prend de l'ampleur et les jeunes filles écourtent très tôt leurs études et formation professionnelle au profit des garçons qui, eux poursuivent en toute tranquillité leur cursus scolaire et formation.
Mme Dadjo Balé a attribué la résistance de ce phénomène aux facteurs socio-culturels et religieux, aux facteurs d'ordre économique et aux facteurs d'ordre politique et juridique.

Elle a précisé que le Togo avec 30,7% de jeunes de 10 à 24 ans, n'échappe pas à ce phénomène de mariage d'enfants. "Les filles ont tendance à se marier ou sont poussées au mariage à un âge trop bas, surtout en milieu rural. Les données collectées auprès des structures de protection des enfants ont révélé 1081 cas d'enfants victimes de mariage forcé ou précoce avec un taux de 89,4% pour les filles", a-t-elle poursuivi.

Les conséquences de cette pratique sont diverses parmi lesquelles on peut citer l'abandon de l'école, la violence conjugale, les complications lors de la grossesse et de l'accouchement, les enfants mort-nés ou qui décèdent au cours des premiers jours de leur vie, selon elle.
Dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, FEDDAF-Afrique de l'Ouest a initié le projet Lutter contre les mariages précoces par l'autonomisation des filles en Afrique de l'Ouest, avec l'appui financier du Centre de recherche pour le développement international (CRDI), a conclu Mme Dadjo Balé.

 Commentaires