Parti politique dernier né sur la scène politique togolaise, le Parti du peuple et d’intégrité (PPI) vient de rendre publique, par voie de déclaration, sa position sur la crise politique qui secoue le Togo depuis août dernier.
Le document signé par Zato Kadambaya, représentant de cette formation politique aux Etats-Unis, recommande un retour à la Constitution de 1992 mais amendée et réadaptée « aux contextes socio-politiques de l’heure ».
Le PPI donne sa caution pour la limitation du nombre de mandats présidentiels et soutient qu' « en aucun cas, un Togolais qui qu’il soit », ne peut gouverner le Togo pendant plus de deux (2) mandats. Il va plus loin en proposant deux (2) solutions « tangibles » pour, dit-il, rendre la nouvelle Constitution « plus armée et difficile à tripatouiller ».
«La Constitution est un document sacré et sa modification ne devrait se faire sur un coup de tête. On ne doit pas la changer le soir et l’utiliser le matin», indique la déclaration.
Premièrement, il faut tout faire pour qu’aucun amendement constitutionnel ne prenne effet en moins d'un an, afin éviter le scénario de 2005. Secundo, les députés ne doivent faire que des «propositions d’amendements » qui doivent être approuvées par les 2/3 de l’Assemblée nationale. Et ces propositions, une fois cette majorité obtenue, doivent être soumises au référendum approuvée par les 3/4 des préfectures. Cette seconde proposition, selon le PPI, doit éviter au Togo le scénario de 2002.
Pour ce qui concerne le vote de la diaspora, ces Togolais des Etats-Unis disent qu’on doit éviter la précipitation et prendre des dispositions idoines permettant d'éviter que ce vote de la diaspora ne soit transformé en une source de fraude électorale.... suite de l'article sur Autre presse