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La contractualisation peut-elle sauver l’agriculture africaine?
Publié le mardi 5 decembre 2017  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Le CCFCC organise la 2ème édition de la Fête du chocolat, du cacao et du café togolais
Lomé, le 1er juillet 2017. Hôtel IBIS LOME CENTRE. Le CCFCC (Comité de coordination pour les filières café et cacao) lance la campagne de commercialisation 2017-2018 du café et du cacao togolais, ainsi que la 2ème édition de la Fête du chocolat, du cacao et du café togolais. Une manifestation qui a vu la présence du ministre AGADAZI de l`Agriculture et SESSENOU de l`Habitat.


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L’agriculture contractuelle constitue souvent une niche dans certains pays africains. Elle assure un revenu régulier aux petits producteurs, mais à petite échelle. Peut-elle être un moteur de développement à l’échelle d’un pays ? « Promesses et chausse-trappes de l’agriculture contractuelle en Afrique », c’est sous ce thème que Farm (la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde) et Pluriagri, un bureau d’études de la filière céréalière, ont organisé un colloque le 24 novembre à Paris.

Assurer un revenu décent et pérenne aux producteurs agricoles, c’est l’un des objectifs de la contractualisation. Des contrats où chaque partie signataire doit être gagnante.

Société transformatrice de fruits au Burkina Faso, Dafani produit aujourd’hui des jus de mangue. Elle travaille principalement avec environ 400 petits producteurs et avec quelques coopératives qui « sont rassurées », selon Boubacar Diakité, directeur d’exploitation.de la société. « Parce que Dafani va prendre toute leur production, mais il y a en même temps de la flexibilité. Tout le débat, c’est quand l’offre et la demande commencent à varier, est-ce que les deux parties jouent franc jeu ? Est-ce que l’esprit du contrat est respecté ? Si la production de mangue n’est pas très bonne, on va au-delà du contrat », dit-il.

Des coopératives au fonctionnement d’entreprises

Dans la contractualisation, les coopératives, qui fonctionnent aujourd’hui comme des entreprises, sont importantes, selon Djibril Diaw, président de la plateforme des initiatives du nord au Sénégal. « Chaque producteur ne peut pas aller négocier son contrat, mais aujourd’hui, une coopérative est suffisamment armée pour négocier au nom de tous ses membres, explique-t-il. Et là, je pense que c’est le rôle primordial des coopératives.

Les petits producteurs ont besoin des coopératives pour accéder à certains services, qui ne sont pas jugés rentables par les fournisseurs de services et donc les coopératives peuvent donner ces services-là, non financiers à leurs membres. Les coopératives peuvent également leur permettre d’accéder à des services financiers. »

Des coopératives qui travaillent pour pérenniser et améliorer la production, la transformation et la distribution ou l’accès au marché.
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