Après de multiples procédures, la plus haute instance judiciaire américaine a finalement validé sur la forme la totalité du décret migratoire de Donald Trump, interdisant l'entrée du territoire aux ressortissants de sept pays, dont le Tchad et la Somalie. Mais des décisions sur le fond doivent encore intervenir en appel dans différentes juridictions du pays...
Bloqué à plusieurs reprises par les juges dans sa politique anti-migrants, le président américain, Donal Trump, a cette fois enregistré une victoire : la Cour suprême des États-Unis a validé le 4 décembre la troisième version de son décret migratoire, signée le 24 septembre et suspendue depuis le 17 octobre.
Ce texte interdit de façon permanente aux ressortissants de sept pays (Yémen, Syrie, Libye, Iran, Somalie, Corée du Nord et Tchad), ainsi qu’aux responsables gouvernementaux vénézuéliens de franchir les frontières américaines, pour des raisons « de sécurité nationale ». Il était partiellement appliqué depuis novembre : seuls les étrangers qui pouvaient « démontrer une relation authentique avec une personne ou une entité aux États-Unis » pouvaient y poser le pied.
Lutte anti-terroriste en cause
Le Tchad, qui ne faisait pas partie de la liste établie lors du précédent décret, a été ajouté à celui du 24 septembre, les États-Unis invoquant des manquements à la sécurité et la présence de groupes terroristes sur le territoire. Washington reproche en outre à N’Djamena, pourtant considéré comme « un partenaire important et de valeur pour le contre-terrorisme », de ne pas « partager pas de manière adéquate les informations concernant la sécurité du public et le terrorisme ».