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Togo/ Djimongou : « L’accord RPT-UFC prévoyait une alternance au plus tard en 2020 »
Publié le mardi 5 decembre 2017  |  GLOBALACTU


© Autre presse
P. DJIMONGOU, leader des députés de l`UFC au Parlement du Togo.


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Pourquoi le mardi dernier, le président de l’Union des forces de changement (UFC), Gilchrist Olympio demandait au chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé de ne pas se représenter à l’élection présidentielle de 2020 ?

Reçu ce mardi par la radio Victoire FM, le secrétaire général du parti jaune, Sambiani Djimongou a fait des révélations. Selon M. Djimongou, cette exigence faisait partie de l’accord politique qualifié d’« historique » que l’UFC, alors parti politique avant-gardiste de l’opposition, a scellé le 26 mai 2010 avec le Rassemblement du peuple togolais (RPT), devenu Union pour la République (UNIR).

« L’alternance devrait avoir lieu en 2015 ou au plus tard en 2020. L’accord n’a pas été signé pour aider UNIR à rester définitivement au pouvoir. C’était pour une alternance politique pacifique pour que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui et qui seront à l’opposition demain, puissent vivre en parfaite harmonie avec ceux qui iront au pouvoir demain », a-t-il déclaré.

Cette alternance, selon lui, devrait aussi éviter un problème au Togo : qu’après 50 ans de dictature, de vivre 100 ans d’insécurité. « Nous parlons d’alternance pacifique et c’est pourquoi nous appelons le chef de l’Etat pour que, par amour pour son pays, il accepte de poser cet acte, pour qu’ensemble, on puisse vivre dans la paix. C’est pour son bien. S’il accepte ce principe, il vivra ici avec les siens parce qu’il y a une vie après la présidence », a-t-il ajouté.

Avant de faire son annonce devant la presse nationale et internationale, M. Olympio a plusieurs fois rencontré le chef de l’Etat pour lui dire de parler à son peuple et qu’il s’engage à quitter le pouvoir et à faire les réformes, a relevé le responsable de l’UFC.

Le même message, a-t-il poursuivi, a été réitéré à Mohamed Ibn Chambas, le représentant du Secrétaire général de l’ONU, à Marcel de Souza, président de la Commission de la CEDEAO, au président ghanéen, Nana Akufo-Addo à Accra et à plusieurs émissaires du pouvoir. « Depuis trois mois, on ne fait que répéter cela », faisait savoir Sambiani Djimongou.

A en croire l’invité de la radio, c’est le non-respect de l’accord politique RPT-UFC qui justifie la contestation qui a cours dans les rues depuis bientôt quatre (4) mois.

Cependant, a-t-il prévenu, la sortie de M. Olympio n’est ni un divorce avec le parti au pouvoir, ni un bilan ou une dénonciation de l’accord politique. Il s’agit d’une démarche par laquelle l’UFC dans son ensemble a fait le point des grandes questions qui se posent au Togo.

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