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Togo : Les actes de samedi dans les rues de Lomé réduisent les chances d’un dialogue
Publié le mardi 5 decembre 2017  |  Global ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Conférence de presse de l`ANC sur l`affaire des incendies des marchés du Togo de janvier 2013
Lomé, le 12 janvier 2017. Siège de l`ANC. Conférence de presse sur l`affaire des incendies des marchés du Togo en 2013. L’ANC exige une fois encore, le dédommagement de tous les commerçants et commerçantes ruinés, la libération immédiate et sans condition des détenus, la levée des inculpations et le libre retour des exilés, l’ouverture d’une enquête indépendante pour établir la vérité sur cette affaire. Jean-Pierre FABRE.


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La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise demandait la libération des personnes détenues dans le cadre de ses manifestations et la levée de l’interdiction à manifester sur certaines villes de l’intérieur du pays comme Sokodé, Bafilo, Kara et Mango pour que le dialogue politique puisse démarrer.

Alors que ces mesures ne sont pas encore totalement obtenues, samedi dernier, des manifestants qui rentraient à la suite d’une manifestation pacifique à Lomé, ont été bastonnés ou dispersés à coups de gaz lacrymogènes à deux points de Lomé. Après ce qu’il s’est passé dans les rues de Lomé, quelles sont les chances du dialogue politique annoncé par le gouvernement togolais le 6 novembre dernier, de se tenir ?

Sur RFI ce lundi, le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre n’est pas passé par quatre chemins pour dénoncer le traitement que les militants de l’opposition ont subi dans les rues de Lomé et pour donner son avis sur le dialogue politique.

« Si les choses continuent comme cela, on arrête tout », a déclaré le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), parti politique membre de la coalition des 14.

«Au cours de la manifestation, nous avons appris qu’il y avait un dispositif positionné au bar 3K pour empêcher ceux qui allaient rentrer vers le nord de Lomé. A la fin de la manifestation, nous nous sommes transportés sur les lieux et effectivement nous avons constaté qu’il y avait un dispositif de forces de l’ordre destinées à empêcher le passage. Au moment où nous étions sur les lieux, les militaires se sont déchaînés, ils avaient de gros bâtons dans les mains avec lesquels ils bastonnaient les gens devant nous. C’était une sauvagerie inqualifiable. Ils ont balancé des grenades lacrymogènes assourdissantes et finalement, nous étions obligés de quitter les lieux », a relaté M. Fabre.

Brigitte Adjamagbo Johnson, la coordinatrice de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition dont le véhicule a été stoppé samedi à Atikoumé (quartier du nord de Lomé), cet acte renvoie à se poser une question : « est-ce que le régime veut le dialogue ? ».

«Le gouvernement doit des explications. Les conclusions qu’on peut tirer de ces actes, c’est qu’on fait face à un gouvernement qui n’a pas rompu avec sa duplicité habituelle. D’un côté, il fait croire qu’il veut aller à l’apaisement en libérant au compte-goutte les détenus et de l’autre, il continue des pratiques d’arbitraires qui révoltent les Togolais », a-t-elle relevé.

Quant à la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, elle ne compte pas se laisser faire. « Nous avons demandé des mesures d’apaisement et qu’on arrête les tracasseries à l’endroit des manifestants, des militants de partis politiques et de leurs dirigeants », a-t-elle rappelé avant d’ajouter ce lundi sur Nana FM que ce qui peut calmer les Togolais, ce n’est pas l’inauguration des projets d’éclairage mais l’instauration de la démocratie et la fin du régime cinquantenaire.
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