Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Revue de presse Afrique/A la Une: l’introuvable dialogue au Togo
Publié le jeudi 7 decembre 2017  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
L`opposition togolaise sera de nouveau dans les rues les 13, 14 et 16 décembre prochains
Lomé, le 05 décembre 2017. Siège de la CDPA. Conférence de presse de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, au cours de laquelle ils annoncent de nouvelles manifestations de rue de 3 jours pour exiger le retour à la Constitution de 1992 dans sa version originelle, le vote de la diaspora et le déverrouillage des institutions. Les dates retenues: 13, 14 et 16 décembre prochains. De facto, la marche du jeudi 07 décembre est annulée. Ils ont dénoncé les violences perpétrées par les forces de l’ordre sur les militants de l’opposition rentrant chez eux après la marche du 02 décembre. Le même jour, un camion semi-remorque transportant des militants du PNP à destination d’Agoè s’est renversé à Doumassesse, occasionnant de nombreux blessés dont un succombera 48 heures plus tard. Les leaders se disent tout de même disposés à participer au dialogue qui se prépare.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier



Le cycle manifestation-répression se poursuit au Togo et les pourparlers entre le pouvoir et l’opposition peinent à se mettre en place.

« L’opposition ne décolère pas » depuis ce week-end, relève le site d’information togolais Ici Lomé. En effet, précise-t-il, « des militants de l’opposition ont été pris à partie par l’armée alors qu’ils rentraient paisiblement chez eux samedi après un meeting. Bilan : un mort à Lomé et 5 blessés dont un grave, et un enlèvement à Sokodé. Et pourtant, pointe Ici Lomé, on annonçait quelques jours plus tôt des prétendues initiatives du Chef de l’Etat. “Le gouvernement doit des explications, affirme Brigitte Adjamagbo-Johnson, la Coordonnatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition, interrogée par Ici Lomé. Les conclusions qu’on peut tirer de ces actes, poursuit-elle, c’est qu’on fait face à un gouvernement qui n’a pas rompu avec sa duplicité habituelle. D’un côté, il fait croire qu’il veut aller à l’apaisement en libérant au compte-goutte les détenus et de l’autre, il continue des pratiques arbitraires qui révoltent les Togolais”. Et Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition, de conclure : “si les choses continuent comme cela, on arrête tout”. »

« S’il suffisait d’invoquer du bout des lèvres le dialogue pour que la paix soit, il y a longtemps que les crises de par le monde seraient réglées, soupire pour sa part le quotidien Liberté. Un dialogue ne porte ses fruits que lorsque les protagonistes des crises croient dans ses vertus cardinales. Ici, il est évident que la conviction manque cruellement. Pour faire croire à un minimum de bonne foi de sa part, (le président) Faure Gnassingbé devrait incessamment poser les premiers pas. Car tout comme la paix, le dialogue suppose une prédisposition, un comportement. »

Alors, « au-delà d’un accord de principe, conclut Liberté, il est temps de passer aux choses sérieuses. »

Le site gouvernemental, République togolaise, renvoie la balle à l’opposition… « Difficile d’y voir clair quant à la tenue du dialogue politique, affirme-t-il. Entre invectives, menaces et exigences, l’opposition donne l’impression d’y aller sans vouloir s’engager sincèrement. (…) Le dialogue a été proposé par le gouvernement pas pour un simple effet d’annonce, mais pour avancer sur la question des réformes constitutionnelles. C’est donc l’intérêt de l’opposition que d’y participer. »

Vers une guerre d’usure ?

Pour Le Pays au Burkina, le Togo se dirige vers une guerre d’usure… « Sachant parfaitement que des législatives sont prévues dans moins d’un an, l’opposition togolaise tombera bientôt sous le coup de la directive de la CEDEAO qui préconise de surseoir à toute modification constitutionnelle six mois avant une échéance électorale. A ce moment-là, relève le quotidien burkinabé, les dirigeants de la coalition n’auront d’autre choix que de négocier non pas le départ immédiat du président, mais plutôt son adieu à la fonction présidentielle à la fin de son mandat en 2020. Faure Gnassingbé pourrait ainsi se féliciter d’avoir su tirer son épingle du jeu, car la peur et la pression auront changé de camp et ce sera aux opposants de trouver les mots justes pour calmer leurs partisans qui vont à coup sûr déchanter de devoir supporter encore pendant deux ans au moins, le maintien de Faure Gnassingbé à la tête de l’Etat togolais. »

Bref, conclut Wakat Séra, « la partie est donc loin d’être gagnée dans cette crise qui visiblement n’a pas fini de montrer toutes ses facettes.
... suite de l'article sur RFI




Coopération Côte d`Ivoire/Togo: tête-à-tête Gnassingbé-Ouattara
Publié le: 22/11/2017  | 


 Commentaires