Etudiant à l’UL, «sardine» dans un bus Sotral

Education

Publié le vendredi 8 decembre 2017 | Global ACTU

© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Visage des bus de la SOTRAL avec lesquels le Gouvernement résout les problèmes de déplacement des étudiants de l`UL
Lomé, le 28 janvier 2016. Site de l`UL. Nouveaux bus affrétés pour les étudiants de l`Université publique de la capitale togolaise.

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A bord d’un bus Sotral qui se rendait ce mercredi à Adakpamé (quartier populaire de Lomé), trois (3) étudiants se sont évanouis et ont été conduits d'urgence dans les centres de santé les plus proches. L’information est contenue dans un communiqué de la Ligue togolaise des droits des étudiants (LTDE) dont copie est faite à Global Actu.

Pour l’association informatrice, cette situation est la conséquence de la chaleur «intense» et «insupportable » dû à l'entassement des étudiants dans les bus, à l’image des sardines. Pour des bus conçus pour contenir 75 étudiants avec 35 places assises et 40 debout, on en va jusqu’à y empiler le double, surtout le soir.

L’association estudiantine présidée par Foly Satchivi trouve que s’il y avait une « politique de transport », on pouvait évaluer par quartier le nombre d’étudiants qui prennent les bus, « afin de savoir combien de bus mettre à leur disposition».

Cette situation découle aussi du fait que « les chauffeurs ne respectent pas les horaires indiqués. Ils décident délibérément et souvent de surseoir à un trajet et contraignent les étudiants, qui par exemple devraient prendre le bus de 18 heures, à prendre celui de 20 heures au motif qu'ils sont fatigués ».

«Les étudiants togolais ne sont pas des sardines. Veuillez les respecter », écrit la LTDE qui propose pour remédier à cette situation, le respect des horaires définis et du nombre de personnes que chaque bus doit contenir, la multiplication des bus dans les quartiers à forte concentration d'étudiants, notamment Kpota, Adakpamé, Adétikopé, Adidogomé et Agoé.

Elle propose aussi qu’on revoit la climatisation des bus et la mise en place du système « chaque étudiant son siège».

Le non-respect de ces approches de solutions pour juguler le problème va conduire les étudiants à user des moyens « appropriés » pour se faire entendre, prévient la ligue.

Pour rappel, la Ligue togolaise des droits des étudiants (LTDE), cette association estudiantine qui a été à l’avant-garde des revendications des étudiants au cours de l’année académique 2017-2018, n’a pas réussi à tenir son assemblée générale sur le campus de l’Université de Lomé (UL) le 29 novembre dernier. ... suite de l'article sur Autre presse

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