Samedi était la journée mondiale de lutte contre la corruption. Au Togo, le premier responsable de la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) estime que «La situation n’est pas aussi alarmante que ça, du point de vue corruption».
Essohana Wiyao, premier responsable de l’institution en charge de la lutte contre la corruption au Togo, corrobore ses propos par plusieurs exemples dont le denier indice de corruption dans le monde, un classement qui mettrait le Togo au milieu de 170 pays étudiés. Donc, le Togo n’est ni le premier, ni le dernier en termes de corruption dans le monde.
«Nous avons pu passer la maîtrise de la corruption, les efforts faits ont été reconnus suffisants. Le Togo a réalisé 12 sur les 20 indicateurs, y compris la maîtrise de la corruption qui est comme une question éliminatoire. Les Etats-Unis ne sont pas n’importe qui, quand ils disent que vous avez fait des efforts, tout le monde accepte », se réconforte-t-il.
Une réaction qui, peut-être, justifie pourquoi le chef de l’Etat et son gouvernement refuse de déclarer leurs biens en violation à l’article 145 de la constitution. ... suite de l'article sur Autre presse