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Togo/La veille des fêtes de fin d’année tétanisée par un marasme économique sur fond de crise sociopolitique
Publié le mardi 12 decembre 2017  |  LomeChrono


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Foire de la quinzaine commerciale dans la capitale togolaise
Lomé, du 15 au 31 décembre 2015. Site de l`ex SGGG. La quinzaine commerciale, lancée en 1984, a de nouveau eu lieu, avec une affluence et des achats mitigés.


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Les fêtes de Noël et du nouvel an approchent à grand pas. Le scintillement des guirlandes devant les boutiques et le concert des pétards dans tous les coins de rue de la capitale sont des signes révélateurs. Mais seulement voilà, la crise sociopolitique que traverse le pays, depuis le 19 août 2017, risque de porter un coup dur aux festivités.

A quelques jours des fêtes marquant la fin de l’année 2017, des bar-restaurants, des boutiques et autres annoncent les couleurs, les décorations sont visibles dans certaines rues. Des gadgets et autres jouets pour enfants sont déjà sur le marché. Mais, c’est à croire que les Togolais ne s’intéressent pas vraiment à la chose.

Le sujet s’invite à peine dans les discussions. A l’instant, beaucoup semblent ne pas être concernés par ces festivités de fin d’année. Surtout que les conditions pour festoyer manquent cruellement. Pour bon nombre de personnes contactées, cela est dû à la crise politique qui ébranle actuellement le pays.

A les en croire, les marches à répétition qu’organise l’opposition togolaise, depuis le 19 août dernier, pour exiger le départ du régime cinquantenaire des Gnassingbé paralysent les activités économiques du pays.

« Depuis le mois d’août les appels à manifester de l’opposition ne font que continuer. On assiste à des manifestations presque chaque semaine, ce qui paralyse l’économie. Les gens sollicitent nos services, à la fin du contrat, ils disent d’attendre pour le paiement. Même les juges, les avocats avec qui on travaille ont du mal à payer depuis que les marches de l’opposition ont commencé. On a dû contracter des prêts pour survivre, tout le monde étant méfiant à sortir le peu de sous à sa disposition et on en souffre tellement. Tout cela ne donne pas l’envie voire le courage de fêter à l’exception d’un miracle », regrette un conducteur de télé-taxi avant d’exprimer ce souhait : « Le mieux serait de trouver une solution à cette crise pour le meilleur du pays ».

Au grand marché de Lomé, c’est le même refrain. « Les jours où l’opposition manifeste presque personne ne va aux affaires. Donc les clients ne viennent pas. Même si tu sors, la probabilité est forte que tu rentres sans revenu. Ainsi on passe vainement des jours à la maison », raconte Adjo, commerçante au grand marché de Lomé.

Visiblement, tout le monde semble déplorer cette situation et souhaite que les prochaines discussions annoncées entre le parti au pouvoir et l’opposition connaissent un dénouement heureux. Mais quelle que soit la physionomie du mouton la fête aura bel et bien lieu !

Edem (Stagiaire)



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Publié le: 12/12/2017  | 


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