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Kaboua disqualifie la coalition des 14 et réclame sa place au dialogue
Publié le mercredi 13 decembre 2017  |  Global ACTU


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Point de presse du MRC sur les locales et les revenus mensuels des députés du Togo
Lomé, le 23 mars 2016. Hôtel ACROPOLIS. Le MRC, à travers Abass KABOUA, dénonce l`augmentation d`environ 85% du traitement mensuel des députés togolais au détriment des autres fonctionnaires de la République. Ce parti exige aussi la révision du fichier électoral togolais avant toute nouvelle élection.


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Dans un hôtel protégé par des gendarmes bien armés, au nord de Lomé ce mercredi, Abass Kaboua, le président du Mouvement des républicains centristes (MRC) a encore débité son venin sur la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, actuellement dans les rues de Lomé et de certaines localités du pays, pour se faire entendre.

Devant la presse, M. Kaboua a décrété la disqualification de la coalition de l’opposition. Pour lui, les responsables de ce regroupement, à commencer par Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition, à qui il s’est personnellement attaqué, ne sont pas qualifiés pour parler de ceux qui doivent prendre part ou non au dialogue.

« Ils ne choisiront personne pour ce dialogue qui aura lieu avec ou sans eux, à moins qu’il n’y ait des négociations invisibles pour résoudre la crise », a-t-il lancé avant d’ajouter que si ce sont les partis parlementaires qui sont cooptés pour ce dialogue, le MRC s’alignera sur cette décision. Cependant, il ne sera pas question de voir les voir les partis politiques de la coalition seuls à ce dialogue.

Selon Abass Kaboua, ce qui est certain, c’est que le MRC prendra part à ce dialogue, n’en déplaise à ses détracteurs. Pour se justifier, l’acteur politique qui se dit pragmatique, fait savoir que le MRC est « mieux » par rapport à certains partis politiques membres de la coalition comme « Le Togo autrement » de Fulbert Attisso, le « Parti de Togolais » de Nathaniel Olympio et bien d’autres.

« Nous sommes un parti politique qui a pris part à plusieurs élections depuis 1999. Nous avons d’autres éléments à faire valoir comme notre présence à toutes les négociations inter-togolaises », a-t-il relevé. Et de souligner que même l’Alliance nationale pour le changement (ANC) n’a jamais pris part seule à une élection au Togo pour qu’on connaisse son réel poids sur l’échiquier politique.

Une fois au dialogue, prévient le président du MRC, « nous n’oublierons pas nos revendications d’hier ». Au nombre de ces revendications, il cite les réformes institutionnelles et constitutionnelles avec au premier rang la limitation du nombre de mandats présidentiels et législatifs et le mode de scrutin à deux tours.

Le MRC écarte de ces réformes ce qu’il qualifie d’ « errements » et des « préalables farfelues » comme l’exigence du départ du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. «Il a gagné l’élection présidentielle de 2015 et le premier à le féliciter est le président américain d’alors, Barack Obama. Alors, il reste en place jusqu’en 2020 », a-t-il soutenu. Selon lui, la réclamation des préalables va conduire le Togo vers un référendum.
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