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Djimon Oré : Le dialogue politique est un «amusement», pas une «solution»
Publié le vendredi 15 decembre 2017  |  Global Actu


© aLome.com par Lakente Bankhead
Le FPD réaffirme la nécessité pour le TOGO de se doter d’une transition pour éviter le pire avant et après le scrutin présidentiel de 2015
Lomé, le 20 décembre 2014, à Brother Home. Le Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) du députe Djimon Orè s’est prononcé sur l’actualité politique et la présidentielle de 2015. C’était au cours d’une conférence de presse qui a rassemblé journalistes et membres de cette formation politique.


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Alors que le gouvernement togolais, la coalition des 14 partis politiques et des organisations de la société civile ne jurent que par le prochain dialogue politique pour trouver des solutions adéquates à la crise sociopolitique qui secoue le Togo, au Front populaire pour la démocratie (FPD), on estime que ce sera un énième « amusement ».

Djimon Oré, le président de ce parti politique, l’un des plus radicaux contre le pouvoir de Faure Gnassingbé, invité de la radio Victoire FM ce vendredi, pense que le mal dont souffre le Togo n’a pas sa solution dans un dialogue « partisan ». Pour lui, c’est comme si un patient souffre du palu et on fait débarquer les médecins les plus experts du monde entier qui lui prescrivent des produits pour guérir le cancer.

«Il s’agit pour notre pays d’une assise nationale des forces vives du Togo et ensemble, on va définir le cahier de charges de l’ouverture d’une transition politique », a proposé l’ancien ministre de la communication. Pour gérer cette phase de transition, il faut dénicher un « oiseau rare », relève-t-il.

Pour ce député, même l’exigence du départ du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé ne suffira pas à résoudre la crise que traverse le Togo. « C’est un détail », a-t-il dit avant d’ajouter qu’il faut que tout le système des Gnassingbé soit « déraciné » pour que la vraie démocratie s’installe au Togo.

Selon lui, pour faire une transition politique, il existe plusieurs options : la voie pacifique à travers le chef de l’Etat, un coup d’Etat militaire « salutaire » ou une rébellion. Malheureusement, a-t-il prévenu, les trois (3) options ne sont pas possibles au Togo. A l’analyse du FPD, c’est la population qui doit se libérer par elle-même.

Doit-on en conclure que ce qui se fait dans les rues depuis quatre (4) mois à travers la coalition des 14 partis politiques, ne peut pas sortir le Togo de l’ornière ? Djimon Oré dit n’avoir pas la prétention de juger l’action d’un ou des partis politiques. « Mais nous disons au FPD que le moment n’est pas encore opportun parce que nous n’avons pas encore fini le travail de sensibilisation qui doit être fait », a-t-il souligné.

Au FPD, on pense même que le retour à la Constitution de 1992, exigence-phare de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, ne résoudra pas le problème du Togo. Il ne croit non plus à la médiation des chefs d'Etat de la sous-région ouest africaine. Pour lui, ce n'est pas la première fois que la crise politique togolaise a nécessité l'intervention d'autres chefs d'Etat. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) n'est autre qu'un 'syndicat' de chefs d'Etat, note-t-il.
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Bilan des marches de la Coalition des 14 à la 17è manifestation
Publié le: 15/12/2017  | 


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