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Nouvelle traduction du Notre Père, suivisme des pays africains?
Publié le lundi 18 decembre 2017  |  La Croix Afrique


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Messe chrismale 2016 dans l`archidiocèse de Lomé
Lomé, le 23 mars 2016. En prélude à la célébration de la Pâques 2016, une grande foule de chrétiens catholiques a répondu à l`appel de l`Archevêque Denis Amuzu-Dzakpah


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Si la plupart des Conférences épiscopales africaines francophones ont adopté la nouvelle version du Notre Père proposée par la Conférence épiscopale française, d’autres comme celles du Gabon et du Cameroun s’abstiennent.

Paul Samangassou, ancien directeur de Caritas Cameroun met en garde les Églises africaines contre le suivisme et le risque de cacophonie.

Tous aux abris! Cacophonie en vue. La multiplication des formules relative à la « tentation » dans laquelle Dieu devrait nous empêcher d’entrer où à laquelle nous souhaitons qu’il ne nous soumette pas sème, mine de rien, beaucoup de confusion.

Les prières récitées ont une caractéristique : elles ont un rythme et une tonalité. Qu’entendrons-nous dans les églises et les communautés à l’heure du Pater ? Une espèce de cafouillage, de gargouillis et de télescopages vocaux où les uns utiliseront une formule et les autres une autre.

Les francophones se sont tous alignés sur la consigne donnée par la Conférence épiscopale de France. Même au sein de L’Église, le suivisme atavique est de rigueur. Quand la « fille aînée de l’Église » prend une position, toutes les nièces et les cousines adoptent la même position. Heureusement, certains n’ont pas le sens de la famille et font savoir leur différence, ou plutôt leur maturité spirituelle : le Gabon. D’autres (le Cameroun), ne se sentent apparemment pas concernés par des changements qui ne leur semblent pas fondamentaux, à moins qu’ils ne sachent pas que le Pater fait le buzz dans l’actualité catholique.


Je me demande si pour le Bon Dieu cela fait une différence. Mais souvent nos petites querelles ne tiennent pas compte de sa Volonté. Il en a l’habitude et cela doit l’amuser ou l’irriter, si tant est qu’il passe son temps à nous surveiller.

Je m’étonne également que la raison qui a conduit à la modification du Pater en 1966 (l’unité des chrétiens) ne soit rappelée qu’accessoirement et remise au placard. Que pensent nos frères protestants et orthodoxes de ce changement ? Cela renforcera-t-il une communion de façade ?
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