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Togo : la Société civile formée sur le rôle des femmes dans la lutte contre le terrorisme
Publié le mardi 19 decembre 2017  |  Courrier d'Afrique


© aLome.com par Parfait
La marche des femmes togolaises contre Boko Haram ce 15 mai a chuté devant l`Ambassade du Nigeria au Togo.


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Quels rôles les femmes peuvent-elles jouer dans la lutte contre le terrorisme ? Les acteurs de la société civile des pays du bassin du Lac Tchad planchent sur la question depuis ce matin à Lomé. Organisé par le Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement (Unrec), cet atelier vise à outiller les participants sur le rôle de la gent féminine en matière de désarmement, de non-prolifération et de contrôle des armements dans les cinq pays du bassin du Lac Tchad. C’est le ministre togolais de la Sécurité, Damehane Yark, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre.



14 avril 2014, le monde apprend avec stupeur que plus de 200 filles avaient été kidnappées par le groupe islamiste nigérian Boko Haram. Même si plusieurs d’entre elles ont été libérées, cet événement a attiré l’attention de la communauté africaine et internationale sur ce que le bassin du Lac est devenu un terreau fertile pour le terrorisme. Mais que personne ne s’y trompe, les femmes ne sont pas que victimes des actes terroristes, elles y prennent également une part active. D’où la nécessité de les impliquer dans la lutte contre le phénomène.

Le ministre togolais en charge de la Sécurité, à l’ouverture des travaux, a insisté sur le rôle ô combien indispensable que les femmes peuvent jouer dans la lutte contre les apôtres de la terreur. « En plus d’être victimes, certaines femmes sont actives et jouent des rôles de messagers, d’espions, de recruteurs, bailleurs de fond, contrebandiers et de plus en plus de kamikazes au sein du groupe Boko Haram », a expliqué Damehane Yark avant d’ajouter que « dans ce climat d’insécurité et d’extrême violence, les femmes ont un rôle à jouer et doivent même contribuer à diminuer la souffrance humaine et sauver l’humanité ».

Rappelant la nécessité de la mise en œuvre de la résolution 1325 du conseil Paix et Sécurité de l’ONU, la coordinatrice du système des Nations unies au Togo, a décliné les grands axes de la rencontre de Lomé qui va durer trois jours.
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