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Togo/Interview de Faure Gnassingbé dans Jeune Afrique
Publié le mardi 19 decembre 2017  |  icilome


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
57 ans d`indépendance du Togo: le PR Faure Gnassingbé rallume la flamme de l`indépendance
Lomé, le 26 avril 2017. Place de l`indépendance. Entouré de plusieurs personnalités de 1er plan de la République togolaise, et en présence d`un public juvénile, Faure Gnassingbé rallume la flamme de l`indépendance.


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Dans l’interview qu’il a accordée à Jeune Afrique, le Chef de l’Etat a longuement donné son angle de perception de la crise. Tout en réitérant implicitement sa volonté de s’accrocher davantage au pouvoir, Faure Gnassingbé n’a pas manqué de "diaboliser" sans surprise le Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam, le parti qui a réveillé les contestations depuis le 19 août. Lire!



JA : Le Togo traverse une période de fortes turbulences depuis cinq mois. Pourquoi et comment en est-on arrivé là ?

Il est encore un peu tôt pour avoir une pleine compréhension de ce mouvement assez complexe. Je m’en tiendrai donc à deux constats. Le premier est l’élément politique qui a porté la revendication, notamment dans les médias internationaux : les réformes constitutionnelles. Nous les avons engagées, le texte proposé est devant l’Assemblée nationale et le processus va suivre son cours. Le second constat est plus préoccupant. Nous sommes en Afrique de l’Ouest, où sévit un arc de crise terroriste qui va du Mali au lac Tchad. Quand on voit au Togo, lors des manifestations, des gens brandir des kalachnikovs, quand on entend des imams appeler à l’émeute dans certaines mosquées, quand on exige des forces de l’ordre de réciter des versets du Coran pour avoir la vie sauve, cela interpelle. Surtout lorsque le parti à l’origine de ces manifestations est d’apparition soudaine et que ses circuits de financement sont opaques. Ces aspects inquiétants ont certes été depuis tempérés lors des manifestations communes organisées entre ce parti et l’opposition, ce dont je me félicite, mais je ne les oublie pas. Ils sont là.

L’objectif, c’est évident, était de rééditer une sorte de scénario insurrectionnel.

JA:Vous faites évidemment allusion à Tikpi Atchadam et à son parti, le Parti national panafricain, très implanté au sein de la communauté musulmane des Tem. Ni vous ni l’opposition « historique » n’avez vu venir ce phénomène. Pourquoi ?

En réalité, avant la manifestation violente du 19 août qui a été une sorte de climax, ce parti avait organisé une quinzaine de démonstrations pacifiques et encadrées. Puis, brusquement, les revendications et le mode opératoire se sont radicalisés. L’objectif, c’est évident, était de rééditer une sorte de scénario insurrectionnel. Ce à quoi nous avons assisté ensuite n’était rien d’autre qu’une tentative de prise du pouvoir par la rue. Elle a échoué.

JA: L’opposition, disons, traditionnelle s’est greffée sur cette contestation avec un mot d’ordre classique – le retour à la Constitution de 1992 – et un autre maximaliste : votre départ immédiat du pouvoir. Est-elle également, selon vous, partie prenante de ce scénario insurrectionnel ?

Je crois que ces slogans, dont les auteurs savaient pertinem- ment qu’ils ne pouvaient être appliqués, ont été brandis pour justifier la poursuite des manifestations. Leur apparition est curieusement concomitante avec le dépôt du projet de réforme de la Constitution devant l’Assemblée. Ce texte répondant aux revendications de l’opposition, cette dernière a choisi un autre terrain : la rue. En ce sens, oui, sa volonté de déstabiliser le pouvoir était très claire. Elle ne s’en est d’ailleurs jamais caché.
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