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Plus d’un million de personnes dans les rues de Lomé pour exiger une alternance politique au Togo
Publié le jeudi 21 decembre 2017  |  ANC Togo


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
CAP 2015 de nouveau dans les rues pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues depuis dix ans
Lomé, 03 août 2017. CAP 2015 de nouveau dans les rues pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues depuis dix ans. Partie de Bè-Gakpoto, cette marche de cette coalition de cinq partis dits de gauche, a chuté au bas fonds du Collège Saint Joseph où Mme Adjamagbo-Johnson et Jean-Pierre Fabre ont une nouvelle fois embrayé sur la nécessité d`opérer les réformes. L`ambiance durant cette marche a été entretenue par des prestations de plusieurs artistes de la chanson togolaise dont Ras Ly et Amen Jah Cissé. Jean-Pierre Fabre de l`ANC.


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Pour la vingtième journée de manifestation depuis quatre mois, les populations togolaises ont , une fois encore, répondu très massivement à l’appel des 14 partis politiques de l’opposition qui exigent le retour à la Constitution originelle du 14 Octobre 1992, la révision du cadre électoral, l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger, le déverrouillage des institutions et l’arrêt immédiat des entraves à l’exercice du droit constitutionnel de manifestation sur toute l’étendue du territoire national.

Ils étaient plus d’un million de femmes, enfants et hommes à parcourir les artères de la capitale et des dizaines de milliers, les rues d’Anfoin, Aného, Dapaong, Agou, Atakpame, Badou etc… pour crier leur ras-le-bol à ce régime qui les oppresse, de père en fils, depuis plus de cinquante ans.

Au point du meeting à Lomé, les premiers dirigeants de la Coalition ont choisi de donner la parole aux populations qui ont fustigé le RPT/UNIR et ont exprimé leur hâte de voir la fin de ce régime.

Le Chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, en réponse aux préoccupations de certains manifestants, a saisi l’occasion pour faire le point à l’adresse du régime RPT/UNIR : «Nous sommes, le RPT/UNIR et les 14 partis politiques de l’opposition, les seuls protagonistes de la crise. Le régime en place ne peut donc pas organiser les discussions. A noter qu’à la demande de la CEDEAO, des pays amis comme la Guinée et le Ghana s’investissent depuis plusieurs semaines pour ces discussions. Il est donc temps que le pouvoir comprenne qu’il ne peut pas être juge et partie.

D’autre part, il n’appartient au régime de décider de la composition des délégations aux discussions. Nous sommes 14 partis politiques face au RPT/UNIR. Il est loisible à ce parti d’ouvrir sa délégation à d’autres partis politiques, s’il le veut ; mais il ne peut rien imposer aux autres».

Jean-Pierre Fabre a terminé son allocution en rappelant que la coalition ne prendra part à aucune discussion si l’intégralité des mesures d’apaisement n’est pas mise en œuvre.

C’est le lieu de rappeler que le Togo est le seul pays de la CEDEAO a n’avoir jamais connu d’alternance politique démocratique depuis son accession à l’indépendance.
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