Christian Trimua, un conseiller du chef de l’Etat, a mis en cause la mauvaise foi de l’opposition concernant la préparation du dialogue politique.
‘La Guinée et le Ghana ne sont pas des médiateurs, mais ils ont proposé des missions de bons offices. Et c’est pour s’entendre sur le principe de médiation que le Premier ministre avait lancé les consultations préalables. L’opposition ne peut pas refuser cette offre et crier qu’elle a déjà retenu ces deux pays pour la médiation’, a-t-il indiqué sur une radio locale.
Les réformes constitutionnelles souhaitées par le président de la République ont été maintes fois retardées par les opposants eux-mêmes pour des raisons de calculs politiques et d’égo, a rappelé M. Trimua.
Il a cité l’époque où Yaovi Agboyibo alors Premier ministre avait été empêché par l’intransigeance de l’UFC et les trois tentatives du chef de l’Etat – en 2009, 2014 et 2017 – pour faire aboutir les réformes.
‘Il faut à un moment donné que nous puissions opérer ces réformes et les mettre en œuvre car la constitution actuelle permet au chef de l’Etat d’être candidat indéfiniment’, a déclaré Christian Trimua.
Le gouvernement mettra tout en œuvre pour réaliser les avancées constitutionnelles, a-t-il assuré, qu’il s’agisse de la limitation du nombre de mandats présidentiels ou l’introduction d’un scrutin uninominal majoritaire à 2 tours.
En tout état de cause, le référendum permettra à la population de s’exprimer librement sur la question et de faire son choix, a affirmé le conseiller de Faure Gnassingbé.... suite de l'article sur Autre presse