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‘Togo debout’ tacle sans réserve Faure Gnassingbé et l’accuse d’être le «problème»
Publié le mercredi 27 decembre 2017  |  Global Actu


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Les responsables du Mouvement «Togo debout» annoncent un concert pour promouvoir la paix le 22 octobre à Lomé
Lomé, le 16 octobre 2017. Maison de la Santé du SYNPHOT. Au cours d’une conférence de presse, les responsables du Mouvement «Togo debout» annoncent avoir réintroduit une nouvelle déclaration préalable de concert prévu pour se tenir le 22 octobre 2017 à la plage, en face de l’ex Hôtel de la Paix. Cette sortie fait suite à la lettre du président de la Délégation spéciale de la ville de Lomé, le Contre-amiral Fogan ADEGNON, interdisant le concert prévu pour le 15 octobre dernier sur la plage. Motif évoqué par l’autorité compétente dans son courrier : "risque de trouble à l’ordre public".


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L’interview que le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a accordée au magazine ‘Jeune Afrique’ il y a quelques jours sur la crise politique qui secoue le Togo depuis plus de quatre (4) mois, a été étudiée à la loupe et décortiquée ce mardi à Lomé lors d’une conférence publique par le front citoyen ‘Togo debout’ (FCTD).

Sur les réponses données par M. Gnassingbé sur les origines de la crise togolaise, cette organisation de la société civile dit avoir décelé dans le discours présidentiel, une ignorance du «profond malaise social et politique». Le chef de l’Etat, selon les responsables du FCTD, a commis deux (2) «erreurs historiques graves» sur la question du retour à la Constitution de 1992, dans sa version originelle.

«La Constitution de 1992 a été votée par tout le peuple togolais à plus de 97% à l’appel des responsables politiques de tout bord, y compris le père de Faure Gnassingbé, et non, par une Assemblée nationale monocolore comme il le dit», soutiennent les responsables de cette organisation.

Deuxième erreur, on reproche également à l’auteur du discours d’évoquer l’organisation d’un colloque pour affirmer l’impossibilité d’un retour à la Constitution de 1992, «alors que ledit colloque n’a ni la légalité, ni la légitimité d’un organe de décision et ne peut en aucun cas se substituer au peuple souverain».

Sur la question des droits de l’homme et des principes démocratiques, le front citoyen dit avoir fait le constat que Faure Gnassingbé ‘se moque éperdument des Togolais’. «Il dit que la conquête et la préservation du pouvoir ne pouvaient pas tout autoriser, qu’il y a des lignes rouges à ne pas franchir», cite le front.

Il s’agit selon le front, d’une moquerie et la réponse est sans appel : « si la conquête du pouvoir se fait à travers les urnes, sachez que pour ce qui vous concerne, vous avez franchi la ligne rouge à maintes reprises », lance-t-il à l’endroit de M. Gnassingbé. Pour s’en convaincre, le FCTD énumère plusieurs faits, notamment la confiscation du pouvoir laissé par Gnassingbé Eyadéma, les massacres des Togolais en 2005 et l’exercice du pouvoir au mépris de la grande majorité des populations togolaises depuis plus de 12 ans.

« Nous vous prions de reconnaître que vous êtes le problème à la crise et vous prions respectueusement d’en tenir compte dans les discussions qui vont bientôt s’ouvrir, en vue d’une sortie pacifique, durable et définitive de cette crise », tel est le message qu’envoie le front citoyen au chef de l’Etat.

A en croire le Front citoyen ‘Togo debout’, contrairement à ce que pense Faure Gnassingbé, la médiation est l’élément incontournable pour la réussite du dialogue prochain. « Une discussion directe sans médiation entre acteurs et protagonistes de la crise s’avère impossible », soutient le front citoyen qui n’en veut pour preuve que la profondeur de la crise, le climat de méfiance entre acteurs et les nombreux accords et engagements pris sans application.

Le FCTD revient sur son intention de prendre part au prochain dialogue et penche pour un dialogue entre protagonistes de la crise, à savoir le pouvoir et la coalition des 14 partis politiques de l’opposition. Selon les organisateurs de cette conférence publique, il s’agit d’une position « stratégique » pour empêcher le pouvoir de coopter des associations acquises à sa cause et qui ne sont pas représentatives.

Le front citoyen contredit également le chef de l’Etat sur la question du référendum. « Même s’il s’agit pour lui d’exercer un droit ou une prérogative constitutionnelle, l’immense majorité des populations togolaises a rejeté l’idée d’un référendum parce qu’il est dispendieux, onéreux comme le disent ses propres conseillers et surtout inopportun», estiment les responsables de cette organisation.

Autre argument développé pour rejeter le référendum, c’est que les institutions chargées de la mise en œuvre du référendum sont, selon le FCTD, concernées par les réformes objet des discussions pour l’issue de la crise.
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