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Eric Dupuy raconte la répression/"Yark sous les ordres de Faure Gnassingbé à décider de m’assassiner"
Publié le vendredi 29 decembre 2017  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Conférence de presse de l`ANC sur l`affaire des incendies des marchés du Togo de janvier 2013
Lomé, le 12 janvier 2017. Siège de l`ANC. Conférence de presse sur l`affaire des incendies des marchés du Togo en 2013. L’ANC exige une fois encore, le dédommagement de tous les commerçants et commerçantes ruinés, la libération immédiate et sans condition des détenus, la levée des inculpations et le libre retour des exilés, l’ouverture d’une enquête indépendante pour établir la vérité sur cette affaire. Eric Dupuy, Responsable de la Communication à l`ANC.


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Secrétaire à la Communication à l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Eric Dupuy a été témoin de la répression qui s’est abattue sur la manifestation de l’opposition hier jeudi alors même que la foule tentait de faire chuter la marche au carrefour commercial Déckon, au lieu de la plage en face de l’hôtel Sancta Maria, comme convenu préalablement avec les autorités administratives. Il n’a pas de mots pour qualifier ce qui s’est passé.


"C’est ce que nous étions en train d’expliquer à ceux qui venaient d’Atikoumé. Que nous avons appris qu’ils ont l’intention de charger. Mais on n’a même pas eu le temps de leur expliquer cela qu’ils ont commencé à tirer. Alors la sécurité de l’ANC m’a pris en charge et m’a protégé, on s’est mis à courir sur 200/300 mètres environ et notre véhicule est venu me récupérer.

Un véhicule de la gendarmerie à bord duquel il y a à peu près une dizaine de gendarmes ont tiré sans arrêt sur le véhicule à une distance de deux/trois mètres jusqu’au festival des glaces. Il y a eu plusieurs blessés.


Un moment, il y a eu une grenade qui est rentrée dans la voiture et a explosé à mes pieds, rendant la respiration impossible, la visibilité totalement impossible, le chauffeur aurait pu rentrer dans un mur et nous aurions pu mourir asphyxiés. J’étais obligé d’ouvrir la portière, le chauffeur roulait à tombeau ouvert parce que je ne pouvais plus respirer et je voulais sauter, descendre.

Les jeunes de la sécurité m’en ont empêché sinon je ne serais pas avec vous aujourd’hui. Je considère que monsieur Yark sous les ordres de Faure Gnassingbé à décider de m’assassiner aujourd’hui. C’est un choix volontaire de tuer Eric Dupuy, si je n’avais pas le bon Dieu derrière moi, aujourd’hui je serai mort.

Mais je souhaite une longue vie à monsieur Yark et j’espère qu’un jour il paiera tout ce qu’il est en train de faire. Le peuple togolais n’est pas un peuple d’animaux, nous sommes des hommes et des femmes, nous payons nos impôts, nous sommes des citoyens togolais comme eux, ils nous doivent un minimum de respect. C’est inadmissible", confiait-il, aussitôt après avoir essuyé la répression, à nos confrères de Icilome.


"Après on nous parle de dialogue. On nous parle de dialogue parce que monsieur Faure Gnassingbé, au pouvoir avec son père depuis plus de 50 ans, ne veut pas partir. Il serait peut-être prêt à assassiner les 7 millions de Togolais pour gouverner un vide. Nous disons non. S’il doit nous tuer, il nous tuera tous", a-t-il poursuivi, plus que jamais galvanisé.
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