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Togo/Dialogue politique : Jean-Pierre Fabre ne veut pas sentir les partis non membres du G14
Publié le vendredi 29 decembre 2017  |  La Voix de la Nation


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Distribution de tracts par des leaders du CAP 2015 en prévision de la marche du 3 août
Lomé, le 02 août 2017. Des leaders du CAP 2015 dont J-P Fabre et Mme Adjamagbo-Johnson distribuent des tracts à Deckon et à la gare routière d`Agbalépédogan en prévision de la marche du 3 août 2017.


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Il n’est pas question pour les partis politiques qui ne font pas partie de la coalition des 14 partis de l’opposition, de participer au dialogue de sortie de crise annoncé par le Gouvernement. C’est en tout cas, la position affichée par les responsables de ce regroupement de partis, position réaffirmée par le chef de file de l’opposition Jean Pierre Fabre dans son message de vœux à la population.

« Nous voulons être clairs : les deux seules parties à la crise togolaise, appelées à prendre part, aux discussions politiques attendues sous la médiation des pays mandatés par la CEDEAO, sont : le pouvoir RPT/UNIR, d’une part, et notre regroupement des 14 partis politiques de l’opposition, d’autre part. Il revient donc à chacune des deux parties de constituer librement sa délégation suivant la taille convenue. Aucun participant n’est admis s’il n’appartient à l’une des deux délégations », a en effet indiqué le président national de l’ANC (parti membre de la coalition), dans son message rendu public hier mercredi 27 décembre.

Jean Pierre Fabre estime par ailleurs que le Gouvernement est en train de tenter d’imposer toujours au sujet de ce dialogue, « une pléthore de participants de paille à la solde du pouvoir et missionnés pour noyer les discussions en les transformant, comme par le passé, en une mascarade où le pouvoir RPT/UNIR est juge et partie ».

Sur le sujet en effet, le chef de l’Etat avait dans une récente interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique, estimé qu’au-delà des partis représentés à l’Assemblée nationale, les partis extraparlementaires et ceux qui n’ont ni manifesté ni revendiqué et qui agissent dans le cadre des institutions ont aussi le droit de participer au dialogue.

Ailleurs, certains observateurs de la scène politique togolaise estiment que des organisations de la société civile et même l’armée pourront également participer aux discussions sur la base d’un critère rationnel afin d’éviter des frustrations.

Sous un autre angle, il faut également relever qu’à travers cette position de Jean Pierre Fabre, le leader de l’ANC et ses amis de la coalition n’ont pas certainement digéré les flèches qui leur sont lancées de même que les critiques qu’ils essuient de la part de certains de leurs pairs de l’opposition. D’aucun pourront par ailleurs estimer que les responsables de la coalition ont dans la tête l’idée de réclamer après, la paternité des éventuels acquis de ce dialogue dont la date n’est toujours pas fixée.

Dans son message, Jean Pierre Fabre a par ailleurs dénoncé et condamné la volonté des autorités togolaises visant selon lui, à écarter toute médiation notamment celle ghanéenne en cours. Il a exhorté les Chefs d’Etat de la Guinée et du Ghana à poursuivre leurs missions de bons offices afin d’assurer la nécessaire médiation que requiert une véritable sortie de crise au Togo. Il a pour finir invité l’ensemble des populations togolaises à une vigilance et à une mobilisation plus fortes afin mener à son terme, la lutte en faveur de l’alternance politique dans le pays.

Il faut souligner que la coalition de l’opposition a entamé depuis hier mercredi, de nouvelles manifestations. Les revendications restent inchangées : le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral, le vote des togolais de l’étranger, la libération de tous les détenus dans le cadre des manifestations et des incendies des marchés de Lomé et Kara.

David
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Les acquis politiques des marches de l`opposition depuis 4 mois au Togo
Publié le: 15/12/2017  | 


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