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La présence africaine au salon Intermat 2018
Publié le vendredi 29 decembre 2017  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Etat de l`évolution des travaux sur la route Lomé-Vogan
Lomé, le 21 novembre 2017. Etat de l`évolution des travaux sur la route Lomé-Vogan, travaux censés être livrés initialement fin 2016 selon une promesse gouvernementale.


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Intermat se tient tous les 3 ans à Paris depuis 1988. Ce salon international de la construction et des infrastructures aura lieu fin avril, pour sa 11e édition au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte. C’est le rendez-vous mondial de l'industrie des matériels et techniques pour la construction, en alternance avec les salons Bauma en Allemagne et Conexpo à Las Vegas aux États-Unis. Intermat est un salon où l’Afrique est à la fois absente et présente: il n'y a aucun exposant africain. Pourtant, le marché africain est scruté pour son potentiel.

Intermat est un salon où l’Afrique est à la fois absente – pas d’exposants – et présente. Pour Jean-Noël Daguin, de la société Manitowoc, spécialisée notamment dans les grues pour la construction de hauts immeubles, le marché africain est scruté pour son potentiel. « En vente réelle, ça reste encore assez faible, même si nous sommes présents dans différents pays. Je pense à l’Égypte. Nous sommes en Côte d’Ivoire, nous sommes en Algérie, nous sommes au Maroc, en Afrique du Sud également. Donc il y a quand même quelques pays aujourd’hui où nous sommes bien situés. Mais on voit surtout l’Afrique comme un potentiel, puisque, lorsqu'on parle de construction, on le lie souvent à la croissance démographique.

Et on sait que le continent africain est un continent où la croissance démographique est déjà forte et elle le sera dans le futur. Il y aura donc des besoins en matière de construction, d’infrastructures qui devraient utiliser nos matériels ». Un secteur fortement concurrentiel sur le continent africain, face notamment aux groupes chinois.


Des besoins criants en infrastructures

Selon Arthur Minsat, économiste au centre de développement de l’OCDE, il y a eu un boom de la construction en Afrique en 2016, avec une forte augmentation des investissements directs étrangers, les IDE, captés par le secteur. « Il y a une augmentation de 300 % des IDE dans la construction sur l’ensemble du continent africain.


En même temps, il y a aussi des défis importants liés aux coûts - qui sont parfois trois fois plus élevés – des matériaux en Afrique comparés aux cours mondiaux. Aussi, des défis par rapport aux régulations de ces marchés, à la transparence et un manque dans les besoins de financement des infrastructures. Nous avons un déficit d’infrastructures sur l’Afrique subsaharienne d’environ 93 milliards de dollars. »
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