Crise au Togo : quelles stratégies pour protéger les défenseurs des droits de l’Homme?

Politique

Publié le lundi 1 janvier 2018 | Togo Top News

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Foule monstre à une manifestation de plusieurs partis d`opposition du Togo pour dénoncer la gouvernance sous Faure GNASSINGBE
Lomé, le 06 septembre 2017. Principales artères de la capitale togolaise. Une large coalition de l`opposition togolaise bat le pavé dans la capitale comme dans plusieurs autres villes du pays pour exiger le "retour à la Constitution de 1992, le vote de la diaspora et l’élargissement des opposants condamnés après les violences des 19 et 20 août 2017 ayant émaillé une manifestation du parti PNP (Parti national panafricain)". Une foule monstre participe à cette mobilisation.

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Le Réseaux des Associations et ONGs Togolaises pour l’Education aux Droits de l’Homme (RAOTEDH), en collaboration avec la Coalition Togolaise de Défenseurs des Droits de l’Homme (CTDDH) a organisé ce jeudi 28 décembre, à Lomé, une rencontre d’échanges sur le thème « Protection des défenseurs des droits de l’homme en période de crise sociopolitique au Togo ».

L’objectif de la rencontre, selon le président du RAODETH, Yao DOGBE est de réfléchir sur la stratégie sécuritaire qu’il faut mettre en place durant la période de crise sociopolitique, en vue de protéger les défenseurs des droits de l’homme.

« Nous devrons sortir de cette rencontre d’échanges avec des recommandations qui vont constituer des pistes d’actions et des stratégies pour le court, le moyen et le long terme », a indiqué le Président du RAODETH.

Selon lui, en période de crise, les défenseurs des droits de l’homme, sont exposés à des menaces, intimidations et agressions physiques. « Au cours des manifestations, certains voient leur appareil photographique ou outil de travail détruit», a déploré le président du RAODETH, Yao DOGBE.

Il a poursuivi que l’échange a permis d’avoir des recommandations. Il faut maintenant faire « des plaidoyers pour disposer des textes juridiques qui puissent protéger les défenseurs des droits de l’homme», a-t-il souligné.

Ont pris part à cette rencontre, des représentants des organisations de défense des droits de l’homme et les membres de la société civile.

Amiel Abikou ... suite de l'article sur Autre presse

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