Les Maladies Non Transmissibles (MNT) représentent un nouveau défi dans la lutte pour l’amélioration de la santé mondiale. Ces maladies sont considérées, aujourd’hui non seulement comme un problème de santé publique, mais aussi comme un problème économique et politique. C’est dans cette optique que le ministère de la Santé et de la Protection sociale a saisi l’occasion pour échanger avec la presse le vendredi 29 décembre 2017 à Lomé, afin d’attirer l’attention de la population sur les résultats des récentes interventions sur le terrain.
Le Programme National de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles organise du 22 au 30 décembre 2017 en collaboration avec certains partenaires techniques et des sociétés parapubliques de la place, des journées contre les maladies non transmissibles à la quinzaine commerciale de Lomé afin de pallier à cette situation et en vue d’apporter un message de prévention et de lutte contre les MNT clair, précis et accessible à tous. Les résultats de cette campagne de sensibilisation révèlent que sur 545 personnes dépistées, 145 sont hypertendus, 25 sont diabétiques, 5 sont à la fois hypertendus et diabétiques et 335 ont le surpoids (obésité).
Le professeur Bello Mofou, chef division des MNT a saisi l’occasion pour inviter la population à se faire dépister régulièrement au lieu de vivre dans l’ignorance car la santé n’a pas de prix. Il a prodigué des conseils sur l’alimentation et des conduite à tenir pour maintenir la santé notamment manger moins gras, moins sucré moins salé et pratiquer l’activité physique et sportive.
Pour faire face à ce fléau, le gouvernement togolais a fait de la lutte contre les maladies non transmissibles une priorité en l’inscrivant à l’axe 4 de son Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) 2017-2022.
Cette situation est due à une insuffisance de sensibilisation, mais aussi à une diversité de sources d’informations dont le message est disparate et parfois contradictoire.... suite de l'article sur Autre presse