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Faure Gnassingbé reste ouvert au dialogue mais privilégie la voie référendaire
Publié le jeudi 4 janvier 2018  |  GLOBAL ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Début d`une nouvelle série de marches pour contester le pouvoir de Faure Gnassingbé en ce mois de novembre 2017
Lomé, le 29 novembre 2017. Devanture de l`hôtel SANCTA MARIA. Début d`une nouvelle série de marches pour contester le pouvoir de Faure Gnassingbé en ce mois de novembre 2017 par la Coalition de 14 partis d`opposition. Le meeting ayant sanctionné cette marche a permis de faire le point de la rencontre Opposition-Alpha CONDE à Paris.


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Dans un discours d’une vingtaine de minutes, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, à l’occasion de l’année nouvelle qui vient de commencer, vient de donner sa position au peuple togolais, sur la crise politique qui secoue le Togo depuis bientôt cinq (5) mois.

Selon le président de la République, si des avancées ont été réalisées dans plusieurs secteurs en 2017, l’animation de la vie politique n’a pas toujours été à la mesure de la profonde aspiration du peuple togolais, à la concorde et à la paix.

Après avoir estimé que la cohésion sociale doit rester pour le Togo un objectif cardinal dont il est tenu compte en toutes circonstances, M. Gnassingbé pense que les réformes à mener dans le sens d’une amélioration des normes et des cadres existants, ne sont pas incompatibles avec le maintien de la paix civile.

« Nous avons fait le choix de la démocratie. Il implique une architecture institutionnelle stable qui se conforte progressivement en s’adaptant aux évolutions légitimes souhaitées par notre peuple. Il implique aussi que les acteurs politiques acceptent de se conformer aux règles et d’exercer ces prérogatives dans le respect des droits et libertés de tous les Togolais », a-t-il ajouté.

Dans le souci de préserver le pays des menaces, Faure Gnassingbé réaffirme sa volonté de poursuivre les auteurs et les responsables d’actes de violence, de destruction et de meurtre et de les soumettre à la rigueur de la loi. « Nous devons cela aux victimes », a-t-il annoncé.

C’est la deuxième fois que Faure Gnassingbé fait cette annonce. La première fois, c’était devant les militaires du camp de Témédja.


Sur la solution à la crise politique que traverse le pays, le n°1 Togolais pense que l’unique voie de sortie est le dialogue. Il dit qu’il faut explorer toutes les voies de la concertation et des échanges d’idées, dépasser les griefs tenant aux personnes et aux circonstances pour, souligne-t-il, « nous élever à la hauteur de ce que notre pays mérite ».

Le Togo mérite le meilleur et le meilleur, selon lui, c’est de valoriser, entretenir et préserver les acquis puis d’œuvrer à améliorer l’existant en opérant les réformes qui s’imposent dans le respect des principes de l’Etat de droit et de la démocratie. « C’est dans cette optique que j’ai pris avec le gouvernement, l’initiative de proposer à la représentation nationale une révision de la constitution qui limite désormais à deux le nombre des mandats présidentiels et législatifs et qui introduit pour l’élection du président de la République, un mode de scrutin uninominal à deux tours », relève-t-il.

Aucune annonce de date n’a été faite en ce qui concerne ce dialogue dans le discours présidentiel. Ce qui tient à cœur au chef de l’Etat, c’est de donner la possibilité au peuple togolais, de se prononcer, conformément à la Constitution. M. Gnassingbé veut-il aller au référendum pour régler la crise politique togolaise ? Sans doute. « Dans l’Etat de droit que nous construisons, nous ne pouvons pas prétendre substituer des voies plus autorisées au suffrage universel », dira-t-il.

Ce ne sera pas le seul appel au vote en 2018. Le chef de l’Etat pense aux consultations locales et aux élections législatives.

En 2018, soutient-il, le chantier du développement sera poursuivi et les actions seront intensifiées : la pauvreté et la précarité sont en ligne de mire. Il faut « conforter la croissance, améliorer le partage de la richesse nationale en insistant sur l’inclusion financière et sociale et mettre les institutions au service de tous les citoyens sans exclusion », c’est le veut du chef de l’Etat.

Le président de la République a aussi dans son intervention, fait les yeux doux à la jeunesse togolaise. Elle (la jeunesse, ndlr) « sera au cœur des interventions de l’Etat. Son dynamisme et son engagement doivent être soutenus et accompagnés. Les solutions les plus pertinentes aux préoccupations de l’éducation, de l’emploi et de l’insertion des jeunes sont celles qui sont nourries par leurs propres contributions et réflexions. Dans les mois qui viennent, j’aurai avec eux des rencontres pour débattre des projets que je compte mettre en œuvre », lance-t-il.

Ces projets concernent selon lui, entre autres la récompense du mérite scolaire, le renforcement de l’autonomie ou l’appui à l’entrepreneuriat. « J’envisage que l’attribution des marchés publics réserve un quota allant jusqu’à 20% aux jeunes entrepreneurs et aux femmes qui bénéficieront par ailleurs des procédures allégées », annonce-t-il également.
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