Parti pour expliquer le discours de Faure Gnassingbé, soit Christian Trimua s’y prend mal, soit les deux acteurs ne voient plus les choses de la même manière. Et pourtant, le second est conseiller spécial du premier.
En effet, dans son allocution mercredi, le Chef de l’Etat déclarait ceci : «C’est dans cette optique, que j’ai pris au mois de septembre dernier l’initiative de proposer à la représentation nationale une révision de la constitution qui limite désormais à deux le nombre des mandats présidentiels et législatifs et qui introduit, pour l’élection du Président de la République un mode de scrutin uninominal à deux tours.
Conformément à notre loi fondamentale, c’est maintenant au peuple togolais tout entier, seul détenteur de la souveraineté nationale, qu’il appartient de se prononcer. Dans l’Etat de droit que nous construisons, nous ne pouvons pas prétendre substituer des voix plus autorisées au suffrage universel (ndlr- le référendum)».
En clair, c’est le projet de révision constitutionnelle voté à l’hémicycle en septembre qui passera au référendum puisque le quorum exigé dans la constitution n’avait pas été atteint. L’opposition ayant boycotté le vote, les députés du parti UNIR quoique majoritaire ont vu leur limite.
Intervenant jeudi sur une radio locale, Christian Trimua affirme pour sa part : «Le président n’a jamais dit dans son discours qu’il allait soumettre au référendum le texte qui a été voté par le Parlement. Il a dit que le peuple doit être consulté. Cela veut dire que quelle que soit l’issue du dialogue, nous irons au référendum». ... suite de l'article sur Autre presse
Place du sifflet dans les contestations politiques en 2017 à Lomé Publié le: 5/1/2018 |