«Racines d'Afrique». C'est sous ce titre que la Deutsche Welle lance un projet sur l'histoire en direction des jeunes du continent africain. 25 figures de l'histoire africaine en courtes vidéos et en portraits radio.
La nouvelle série DW consacrée à l'histoire, « Racines d'Afrique », s'adresse à la jeune génération du continent. Elle est disponible en anglais, amharique, français, haoussa, swahéli et portugais. Ce projet est soutenu par la Fondation Gerda Henkel.
Les portraits vont de Dinknesh alias « Lucy », la « mère de l‘humanité » née dans l'actuelle Ethiopie, à des souverains célèbres comme le roi Sundiata Keïta, fondateur de l'Empire du Mali, en passant par des figures-clefs des luttes pour l'indépendance telles que Patrice Lumumba.
Des dizaines de millions de jeunes atteints
Les vidéos d‘animations conçues par les graphistes nigérians de « Comic Republic » sont diffusées essentiellement sur Facebook. Les pages Facebook de la radio internationale allemande pour l'Afrique comptent plus de quatre millions d'abonnés. Parallèlement à cela, des portraits sont radiodiffusés sur le même sujet. Par ce biais, la DW atteint chaque semaine jusqu'à 40 millions d'auditrices et auditeurs.
Les utilisateurs de la DW trouvent regrettable que l'histoire africaine ne leur soit souvent racontée que du point de vue d'anciennes puissances coloniales. « Les jeunes Africains n'ont pas un accès facile aux documents historiques », écrit Anna Brown sur Facebook. C'est ce manque que « Racines d'Afrique » se propose de combler. Ce projet des rédactions Afrique de la DW est basé sur des sources africaines et a vu le jour en collaboration avec des historiens, des chercheurs et des auteurs africains. Il est destiné aux jeunes générations qui constituent la majeure partie de la population du continent.
Grand intérêt pour l'histoire africaine
« Les sujets ayant trait à l'histoire de l'Afrique trouvent un écho particulièrement important auprès de notre public », déclare Claus Stäcker, directeur des Programmes Afrique et initiateur du projet. « Les jeunes surtout déplorent l'eurocentrisme des cours d'histoire et le peu de connaissances qu'on leur transmet sur les grandes figures africaines. »... suite de l'article sur Autre presse