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Afrique subsaharienne : «Une reprise modeste» en 2018, selon la Banque mondiale
Publié le jeudi 11 janvier 2018  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, pose la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés du CERSA
Lomé, le 06 avril 2017. Université de Lomé, CERSA (Centre régional d`excellence sur les sciences aviaires). Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, conclut une visite de travail de 24h au Togo en touchant du doigt le fonctionnement quotidien du CERSA. L`ouverture de ce Centre a été financé par la Banque mondiale dans le cadre du "Projet des centres d`excellence africains qui soutient l`enseignement des sciences et technologies dans les Universités en Afrique occidentale et centrale via 22 sous-projets. Au CERSA, Makhtar Diop a aussi procédé à la pose de la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés de ce Centre régional, en compagnie du ministre Broohm (de l`Enseignement supérieur du Togo), de Jacob Kokou Tona (Directeur du CERSA) et du Président de l`UL, Pr Kokoroko. Sur la photo, Makhtar Diop.


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Les prévisions de la Banque mondiale, publiées mardi, indiquent qu'une reprise modeste est en cours en Afrique subsaharienne, avec 3,2 % de croissance en 2018, même si les risques d'une baisse restent importants.

Dans le rapport sur les « Perspectives économiques mondiales » publié le mardi 9 janvier, la Banque mondiale présente ses prévisions pour l’année à venir.

Dressant le bilan de l’année écoulée, l’institution de Washington rappelle que la croissance en Afrique subsaharienne a rebondi de 2,4 % en 2017, après 1,3 % en 2016, grâce à la hausse du prix des matières premières, des conditions financières internationales favorables et un ralentissement de l’inflation, qui a eu un effet positif sur la demande des ménages. Cette reprise est cependant marquée par une croissance du revenu par habitant négative, de faibles investissements, et une chute de la croissance de la productivité.

Les plus grosses économies de la région – l’Angola, le Nigeria et l’Afrique du Sud – ont connu une croissance modeste, tandis que la reprise a été limitée pour les producteurs pétroliers de la Cemac, qui ont continué à subir les conséquences de la baisse du prix du pétrole. La croissance s’est accélérée pour les économies exportatrices de métaux, tandis que l’activité dans les économies non intensives en ressources – principalement basées sur l’agriculture – a été stable, soutenue par des investissements dans les infrastructures et l’accroissement de la production agricole.

Les réserves extérieures restent faibles


Les déficits des comptes courants se sont réduits, mais restent élevés, avec une médiane de 7 % du PIB. Les conditions financières internationales accommodantes ont facilité le financement de ces déficits, avec une augmentation des émissions souveraines et un sentiment des investisseurs favorable aux économies « frontières ».

Cependant, les IDE en direction de l’Afrique subsaharienne ne devraient augmenter que de manière limitée en 2017. En conséquence, les niveaux de réserves extérieures vont rester faibles, à environ 3 mois d’importations, signalant la nécessité pour les économies de la région de reconstituer un «coussin» financier, d’après la Banque mondiale.

Les monnaies de la région se sont stabilisées, en particulier pour les économies exportatrices de pétrole, qui ont bénéficié de la hausse des prix du pétrole, d’une augmentation de la production pétrolière, et de l’affaiblissement du dollar. L’inflation a suivi la même trajectoire, à la faveur de la stabilisation des monnaies nationales et d’un ralentissement de la hausse des prix alimentaires, ce qui a permis à certaines banques centrales de réduire les taux d’intérêt. L’inflation reste néanmoins élevée dans certains pays (Nigeria, Angola).

Alors que les déficits publics ont eu tendance à baisser, en particulier en raison des coupes budgétaires importantes dans les pays pétroliers, la dette publique a continué de croître, avec une médiane qui est passée de 48 % en 2016 à 53 % en 2017, avec les économies non basées sur les ressources naturelles qui ont réalisé d’importants investissements publics.
... suite de l'article sur Jeune Afrique


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